Une nouvelle étude alerte sur le décalage entre perception et réalité dans les stratégies IT. Le manque de coordination, de suivi des indicateurs et de personnel freine la véritable agilité.
Un écart entre discours et réalité
Selon le rapport 2025 de SolarWinds, intitulé « De fragile à agile », 90 % des professionnels IT estiment leur entreprise résiliente, mais moins de la moitié se sentent capables d’affronter les défis clés : politiques BYOD (26 %), attentes utilisateurs (36 %), IA (38 %), travail à distance (45 %) et cybersécurité (52 %).
Des freins structurels avant tout
Ce n’est pas la technologie qui manque, mais bien l’organisation. En effet, 53 % pointent des flux de travail inefficaces, 36 % le manque de personnel et seuls 13 % évoquent un déficit d’outils adaptés. Et même lorsque les indicateurs sont suivis, ce sont les workflows (67 %), les outils (73 %) et la structuration des équipes (44 %) qui pèsent le plus sur les performances.
Des conséquences directes sur les clients
En cas de panne ou d’incident critique, 71 % des sondés craignent pour l’expérience utilisateur. Pour 32 %, cela entraîne des pertes de revenus, et pour 28 %, un impact sur la marque et la fiabilité perçue.
Vers une résilience plus stratégique
Pour Cullen Childress, Chief Product Officer chez SolarWinds, la résilience IT est devenue un impératif stratégique. Elle repose sur trois leviers clés : cartographier les dépendances entre systèmes et équipes, identifier les processus défaillants et enfin, réévaluer les outils pour renforcer la visibilité, la collaboration et la réactivité.