C’est en 2020 que la France faisait son entrée dans le Top 15 du classement annuel de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Depuis, elle progresse.
L’an dernier, elle apparaissait pour la première fois en 12ème position dans le Global Innovation Index de l’OMPI qui liste les pays les plus innovants de la planète. En grimpant d’une place cette année, la France se positionne devant les champions de l’innovation asiatiques que sont la Chine et le Japon.
Cette édition se concentre également sur l’impact de la pandémie de Covid-19. Le rapport note que « les gouvernements et les entreprises de nombreuses régions du monde ont augmenté leurs investissements dans l’innovation dans le contexte des conséquences humaines et économiques massives de la pandémie de Covid-19, illustrant une reconnaissance croissante du fait que les nouvelles idées sont essentielles pour surmonter la pandémie et assurer la croissance économique post-pandémique« . La production scientifique, les dépenses en recherche et développement, les dépôts de propriété intellectuelle et les opérations de capital-risque ont continué de croître en 2020, analyse-t-il. Bien entendu, l’impact de la crise a été très inégal d’un secteur à l’autre, le numérique (logiciels, technologies Internet et de communication, industrie du matériel et de l’équipement électrique…) ainsi que les produits pharmaceutiques et la biotechnologie ont continuer leurs investissements, alors que les transports notamment ont réduit leurs dépenses.
La Suisse, la Suède, les États-Unis et le Royaume-Uni continuent d’être en tête et se sont tous classés dans le top 5 au cours des trois dernières années. La Corée du Sud rejoint le top 5 pour la première fois (l’an dernier, elle occupait la 10ème place), tandis que quatre autres économies asiatiques figurent dans le top 15 : Singapour (8), la Chine (12), le Japon (13) et Hong Kong (14).
La France se démarque par sa production créative, au 6ème rang mondial, notamment dans le domaine numérique.
L’indice comprend 81 indicateurs, y compris des mesures sur l’environnement politique, l’éducation, l’infrastructure et la création de connaissances de chaque économie.
