Selon Nexthink, un manque d’expérience numérique fluide au travail (DEX) coûte en moyenne 470 000 heures par an aux grandes entreprises, soit l’équivalent de 226 postes à temps plein.
Un salarié subit en moyenne 14 interruptions techniques par semaine : applications qui plantent, lenteurs de démarrage, mises à jour qui échouent… Ces « micro-frictions » s’accumulent et pèsent lourd sur la productivité globale des organisations. D’après le premier Workplace Productivity Report de Nexthink, basé sur l’analyse de 9 millions d’endpoints issus de 473 entreprises dans le monde, une grande entreprise de 13 500 employés perd 470 000 heures de travail par an à cause d’une mauvaise expérience numérique. Cela représente l’équivalent de 226 postes à temps plein.
L’autre constat, c’est que les directions IT sous-estiment largement ce phénomène. Interrogés séparément, 1 100 responsables IT ont estimé la perte annuelle à « seulement » 198 000 heures, soit deux fois moins que la réalité mesurée.
Le rapport souligne aussi de fortes disparités sectorielles. Notamment, les salariés de la santé, de la finance et de la distribution subissent 1,7 fois plus de perturbations numériques que ceux du secteur technologique. Dans certains cas, une simple latence de dix secondes peut retarder une décision médicale ou provoquer des pertes financières.
Enfin, l’étude établit un lien direct entre l’indice DEX (de 0 à 100) et la productivité. Chaque amélioration de 10 points permettrait de récupérer 22 minutes de temps productif par collaborateur et par semaine. De quoi justifier des investissements ciblés dans la gestion proactive des environnements numériques, estime Nexthink.