D’ici la fin de l’année, Meta souhaite automatiser l’intégralité de la production publicitaire, du concept initial aux visuels animés et à la bande-son, grâce à des outils d’IA générative.
L’IA est déjà présente dans la publicité depuis plusieurs années. Nous la retrouvons utilisée dans la personnalisation, l’analyse prédictive, le ciblage, et même la génération de textes publicitaires. Comme l’indique The Wall Street Journal, Meta veut pousser l’usage encore plus loin en visant la création complète de contenus vidéos publicitaires. C’est un gros chantier qui s’annonce puisque jusqu’à présent, les vidéos générées par IA sont surtout célèbres pour avoir provoqué des tollés médiatiques, entre malaise et débats éthiques.
Des économies à la clé
La promesse de Meta, c’est une qualité qui progresse rapidement grâce à des modèles performants comme Gen-4 ou Veo-3, capables de générer des vidéos réalistes à partir d’un simple prompt. Les avantages pour les marques sont évidents : réduction des coûts avec moins de tournages, d’équipes techniques et de logistique, mais également une accessibilité accrue pour les PME qui pourront elles aussi produire des campagnes avec peu de moyens.
La place de l’humain
Une bonne nouvelle pour les finances, mais quand est-il de l’humain ? Meta, comme d’autres acteurs, choisit précieusement de présenter l’IA non pas comme un remplaçant, mais comme un assistant. La présence humaine reste nécessaire pour superviser, guider, corriger les éventuelles hallucinations, erreurs et dérives de l’intelligence artificielle. Par ailleurs, le « prompting » est en passe de devenir une compétence clé, presqu’un métier en soi. C’est en tout cas de cette manière que Meta et d’autres présentent leurs innovations en matière d’intelligence artificielle.