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L’ultime carte microSD de Micron propose un stockage de 1,5 To et une fiabilité de qualité industrielle pour le traitement des données en périphérie

Avec l’avènement des cas d’usage de l’IoT et de la 5G, les applications nécessitent de plus en plus d’espace de stockage en périphérie. La carte SD Micron i400 vise ce marché avec 1,5 Go d’espace de stockage et des capacités de traitement optimisées pour les applications temps réel.

Cette nouvelle carte au catalogue déjà bien fourni de Micron ne se distingue pas seulement par son vaste espace de stockage, 1,5 To, mais aussi parce qu’elle propose des caractéristiques de fiabilité et de durée de fonctionnement qui sont de qualité industrielle. Micron veut ainsi adresser les marchés aux demandes complexes et permettre aux appareils déportés de bénéficier d’un stockage fiable et performant. « L’adoption du stockage périphérique par le biais de la carte microSD peut améliorer les performances des systèmes de sécurité vidéo en permettant la flexibilité et l’évolutivité, en réduisant les besoins en bande passante du réseau et en diminuant le coût total de possession », explique le fabricant.

L’i400, c’est son nom, est un modèle Class10 U3 A2 conçu pour proposer un niveau de sécurité qui convient aux applications vidéo de niveau industriel. Un positionnement qui a été à l’origine du développement de produits mémoire aux performances poussées et à la sécurité renforcée. La société annonce qu’elle a reçu sa première certification de niveau d’intégrité de la sécurité automobile, la certification ASIL (Automotive Safety Integrity Level) ISO 26262 de niveau D, pour sa mémoire DRam à double débit de données 5 (LPDDR5) à faible consommation.

Des données stockées et analysées au plus près de là où elles sont générées

Avec l’avènement des cas d’usage basés sur l’IoT, la 5G et l’intelligence artificielle, on observe une hausse exponentielle des dispositifs embarqués, que ce soit dans les véhicules autonomes, la sécurité vidéo, les usines intelligentes, l’infrastructure énergétique, la robotique, le transport industriel, les soins de santé…. Des appareils qui génèrent de grandes quantités de données exploitées par la prochaine génération d’applications et de systèmes avancés d’analyse. Les données générées par ces appareils doivent donc être stockées, gérées et analysées au plus près de là où elles sont générées, pour obtenir des informations exploitables en temps réel. Pour ce faire, le besoin de mémoires de stockage de qualité industrielle, capables de traiter de très gros volumes de données, dans des environnements difficiles (températures élevées, chocs ou vibrations), devrait augmenter significativement.

En commercialisant l’i400, Micron vise les marchés de la sécurité et de la vidéosurveillance des actifs critiques, et plus généralement les applications sensibles au temps comme la reconnaissance faciale. Parmi ses caractéristiques, l’i400 repose sur la technologie NAND 3D à 176 couches de Micron. Une technologie qui est 10 fois plus dense que les premiers produits 3D NAND et dont les circuits d’E/S sont optimisés pour le traitement rapide des données. Comparée à la NAND à 128 couches, sa latence en lecture/écriture de réduite de 25 %. Elle propose une bande passante de 90 Mo/s en lecture et 39 Mo/s en écriture.

De fait, les caractéristiques de l’i400 permettent cinq ans d’enregistrement continu de haute qualité, 24 h/24 et 7 j/7. Elle propose la capacité de gérer simultanément un enregistrement vidéo 4K et jusqu’à huit événements d’IA par seconde, tels que la détection et la classification d’objets comme la reconnaissance de plaques d’immatriculation ou de visages. Enfin, sa durée de fonctionnement avant défaillance, ou MTBF, est de deux millions d’heures en moyenne.

 

Mourad Krim