“Nous enquêtons sur une possible faille de sécurité”, a indiqué à l’AFP une porte-parole de Telefonica, en précisant que le groupe travaillait “sur un échantillon composé d’un million de dossiers” publiées lundi par le ou les hackers à l’origine de ce piratage. Selon les premiers éléments de l’enquête, cet “échantillon” correspondrait “à des clients au Pérou“, a ajouté cette source.
Pour preuve, un échantillon d’un million de dossiers
Le piratage dont a été victime Telefonica a été révélé lundi soir par la société de cybersécurité HackManac. Selon cette entreprise spécialisée, un hacker connu sous le nom de “Dedale” a revendiqué la responsabilité de ce vol de données. Il “comprend des détails sensibles tels que les noms complets, les numéros d’identification nationale (DNI) et les numéros de téléphone portable” des clients, ainsi que “les mises à jour de leur statut“, a précisé HackManac sur son compte X. D’après HackManac, ce pirate assure avoir piraté quelque 22 millions de dossiers, sachant qu’un seul et même client peut avoir plusieurs dossiers. En guise de “preuve“, il a partagé “un échantillon d’un million de dossiers“, précise l’entreprise.
Telefonica, qui a engagé ces dernières années un virage stratégique pour désengager du marché latino-américain, a vendu sa filiale péruvienne mi-avril à Integra Tec International pour moins d’un million d’euros, en raison de son endettement élevé.Confronté à une lourde dette (27 milliards d’euros) et à une forte concurrence, Telefonica a décidé ces dernières années de se recentrer sur ses quatre principaux marchés (Espagne, Allemagne, Royaume-Uni et Brésil) en quittant plusieurs pays d’Amérique latine.