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L’État publie la liste officielle des logiciels libres recommandés

Le socle interministériel de logiciels libres (Sill) a publié le 22 août avec Etalab (Dinum) la liste officielle des 292 logiciels open source recommandés par l’État pour les administrations.

Le pôle logiciels libres d’Etalab de la direction interministérielle du numérique (Dinum), la DSI de l’État, a publié le 22 août l’édition 2022 du Socle interministériel de logiciels libres (Sill) sur le site code.gouv.fr. Créé en 2013, ce référentiel regroupe des logiciels libres recommandés par l’État. Il est actualisé chaque année par Etalab avec l’aide d’une communauté d’agents publics.

Pour qu’un logiciel soit référencé dans le Sill, il doit remplir 2 critères : son code source doit être publié avec une licence autorisée par la Dinum et le logiciel doit être déployée par la DSI d’un établissement public, ou installée par un agent sur son poste.

En 2022, le Sill référence environ 300 logiciels en open source, car certains ont été supprimés ou ajoutés par rapport à l’édition 2021. En voici quelques exemples, et tous ne proviennent pas d’éditeurs français ou européens :

Suite bureautique : LibreOffice, OnlyOffice

Visioconférence : Jitsi Meet

Image/vidéo : GIMP, VLC

Montage vidéo : Avidemux, Kdenlive, OpenShot

PDF : Okular, PDFsam Basic, SumatraPDF

Versioning : GitLab

CMS : Drupal, WordPress

Capture d’écran : GreenShot

Gestion de projet : ProjecQtOr, Projectlibre, Redmine

Transfert de fichiers : FileSender, NextCloud

Messagerie électronique : Bluemind, Mozilla Thunderbird, Zimbra

Le SILL aide donc les administrations à s’y retrouver dans les logiciels libres dont elles doivent considérer l’utilisation, en respect de l’article 16 de la loi pour une République numérique : « Les administrations mentionnées au premier alinéa de l’article L. 300-2 du code des relations entre le public et l’administration veillent à préserver la maîtrise, la pérennité et l’indépendance de leurs systèmes d’information. Elles encouragent l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation, de tout ou partie, de ces systèmes d’information. »