Accueil Cybersécurité Le nouveau QG de l’Otan confronté à des problèmes de sécurité informatique

Le nouveau QG de l’Otan confronté à des problèmes de sécurité informatique

Le QG de l'Otan

Alors que le sommet de l’Otan, auquel participera le président américain Donald Trump, aura lieu en mai à Bruxelles dans le nouveau quartier général de l’Alliance, les bâtiments ne seront pas encore totalement opérationnels. En cause : des problèmes liés à la sécurité informatique qui retardent le chantier.

L’achèvement du nouveau siège a pris du retard car « le projet accuse un certain nombre de problèmes sur la partie système d’information et de communication« , a précisé une source proche du dossier. Le fournisseur chargé de l’« Infrastructure réseau active » n’a toujours pas livré l’Alliance atlantique, ce qui repousse les tests de sécurité et donc la mise à disposition du système informatique pour ses futurs utilisateurs.

Le SI doit être greffé à deux autres projets informatiques

Les équipes de l’Otan, quelque 4 200 employés et diplomates des pays membres, devaient initialement déménager au premier semestre 2017. Mais l’objectif est désormais de prendre possession du nouveau bâtiment après les vacances d’été, « à mon avis plutôt fin septembre« , a souligné la même source.
Le système informatique doit être « greffé à deux autres projets informatiques« , celui de la sécurité électronique du bâtiment et celui de l’infrastructure audiovisuelle. Trois éléments distincts qui ne sont pas gérés par la même maîtrise d’ouvrage, le système IT relevant d’une agence spécialisée de l’Otan et les autres projets du ministère belge de la Défense.
En résumé, selon cette source proche du dossier, « il y a un effet domino » qui entraîne « un décalage de trois mois« , repoussant de mars à juin l’achèvement de l’aménagement du site.
Avec la pause des congés d’été le déménagement se trouve de fait repoussé à septembre. La construction du nouveau site, situé en face de l’actuel siège à la périphérie de Bruxelles, non loin de l’aéroport international de Zaventem, a démarré en octobre 2010. Son coût total a été estimé à 1,1 milliard d’euros.
La sécurité des lieux, que l’Otan a toujours présentée comme une priorité, l’est d’autant plus au moment où la Russie de Vladimir Poutine, avec laquelle elle entretient des relations tendues, est accusée d’avoir orchestré des piratages informatiques prenant pour cible plusieurs alliés, dont les Etats-Unis.

 

Auteur : La Rédaction avec AFP