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La signature électronique compte sur le smartphone

Lex Persona en est persuadé, le smartphone pourrait être l’accélérateur qui fait défaut aux processus de signature électronique.

Les opérateurs de confiance ont l’obsession de faire adopter la signature électronique au plus grand nombre. Mais ils se heurtent encore à la réticence des entreprises, due pour l’essentiel à une méconnaissance des enjeux, une interrogation sur la valeur légale des actes, et, surtout, une perception tenace de complexité en dépit des progrès réalisés dans le secteur. « L’ensemble de ces freins au recours à la signature électronique pourrait bien disparaître avec la prolifération des smartphones et les usages qui en découlent », estime François Devoret, fondateur et dirigeant de Lex Persona, éditeur de logiciels de dématérialisation à valeur probatoire.

Odisia, l’ami de la signature

Pour cet expert, deux éléments clés du processus de signature électronique favorisent l’adoption du smartphone : l’authentification forte de l’utilisateur et le recueil du consentement de ce même utilisateur. « En marge de l’informatique bureautique traditionnelle, le smartphone semble idéalement positionné pour devenir le « compagnon » de prédilection des processus de signature électronique. C’est dans cet esprit que nous avons développé la technologie Odisia (Open digital signature architecture). Celle-ci introduit un logiciel de signature indépendant. C’est en quelque sorte un « compagnon de signature » qui dialogue avec l’application métier par le biais d’un « broker » de signature qui prend en charge l’identité du signataire à contacter, le format de signature électronique attendu, les documents à signer, le type de certificat exigé, etc. L’utilisation du smartphone est très prometteuse pour le développement de la signature électronique. Non seulement l’outil lui-même est fait pour ça mais le plus intéressant est que les utilisateurs sont déjà familiarisés avec son utilisation dans un cadre transactionnel. Il n’y a donc plus aucun frein psychologique ou technologique et c’est sans doute la combinaison de ces deux éléments qui manquait aux usages de la signature électronique pour se développer de manière significative », explique François Devoret.

l'objectif d'Odisia est de rendre la signature électronique aussi simple et sécurisée que valider un paiement sur Internet
l’objectif d’Odisia est de rendre la signature électronique aussi simple et sécurisée que valider un paiement sur Internet

Habituellement, une application métier qui veut faire signer à l’utilisateur un document intègre elle-même un composant de signature. Ce composant peut être une applet Java, un appel de Web service, une API, etc.
Dans le cas d’Odisia, le processus est différent : l’application métier sous-traite à un serveur spécialisé (le broker) la demande de signature (faire signer tel document, par tel utilisateur, avec tel certificat, etc.), qui est ensuite communiquée au logiciel de signature, qui a pour objectif principal d’authentifier l’utilisateur et de valider son consentement, à l’instar du processus 3-D Secure pour les paiements sur Internet.