Différents ministres, dont Clara Chappaz, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, accompagnés du président du comité stratégique de filière Michel Paulin ont signé le 22 avril le premier contrat stratégique de la filière (CSF)
« logiciels et solutions numériques de confiance ».
“Avec 23,7 milliards de chiffre d’affaires en 2023 et un taux de croissance de plus de 10 % par an, la filière des logiciels et solutions numériques de confiance regroupe des secteurs à la maturité diverse, du cloud au quantique, et présente des opportunités importantes de développement et de consolidation », a indiqué Bercy.
Le contrat de filière a plusieurs projets structurants, dont celui d’accélérer la construction d’offres cloud-data-IA de bout en bout, de former des étudiants en informatique aux enjeux et solutions du numérique de confiance, d’établir un « guide d’accompagnement » sur les données sensibles et l’harmonisation des régulations et certifications.
Faciliter l’accès des acteurs à la commande publique et privée
Il s’agit aussi de faciliter l’accès des acteurs à la commande publique et privée. La filière vise également à produire une méthodologie de calcul des coûts liés au changement de fournisseur pour faciliter la migration d’un fournisseur à un autre. Promouvoir la croissance internationale du secteur est aussi un axe fort, “en mettant en place des structures et outils de soutien à la filière pour le développement des offres à l’export ». La filière va notamment s’inscrire aux côtés de la filière industries de sécurité dans la Team France Filière (TFF) « confiance numérique », menée par Business France.
Le CSF a exprimé sa volonté forte de “travailler à l’interconnexion des offres des différents acteurs : offres d’infrastructures, logiciels data, IA, cyber, applications métiers. »
Dans un post Linkedin,Francis Weill, , qui a assisté à la signature, a jndiqué avoir vécu un “moment fort, porteur de sens pour tous les acteurs de la tech française et européenne.” “Ce contrat engage l’État, les entreprises et les écosystèmes numériques dans une dynamique concrète de reconquête technologique, avec une ambition claire : proposer des alternatives européennes fiables et compétitives, sur les segments critiques du numérique.”
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