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IA : les professionnels du droit plus réticents que ceux de la finance

Plus de la moitié des financiers et des spécialistes du droit sont convaincus que l’IA va transformer complètement leurs processus de travail, selon une étude. 23 % pensent qu’elle aura peu ou pas d’impact dans leur domaine.

L’étude menée par Droom, fournisseur européen de datarooms virtuelles, montre que si l’intelligence artificielle est déjà utilisée par les professionnels du secteur financier, les cabinets juridiques n’ont commencé que récemment à investir dans des technologies disruptives. Leur premier objectif est avant tout d’accélérer les processus afin de remplacer de longues heures d’analyse documentaire par des processus intelligents et automatisés. Les professionnels du conseil juridique devant, notamment dans le cas de transactions importantes, examiner plusieurs milliers de documents. Selon Drooms, les cabinets d’avocats français pourraient améliorer leur productivité de 50 % s’ils utilisaient les technologies d’intelligence artificielle (IA) dont ils disposent actuellement. Pour autant, ils se montrent encore sceptiques et sont parfois peu enclins à adopter ces nouvelles méthodes. « Les professionnels du secteur juridique ne sont pas des « early adopters ». Il s’agit d’un marché traditionnellement conservateur qui, à quelques exceptions près, est resté largement inchangé pendant des décennies. L’un des plus grands obstacles à une adoption de la technologie de l’IA est le scepticisme généralisé de l’industrie qui, ironiquement, est celle dont les besoins sont aujourd’hui parmi les plus importants », commente Alexandre Grellier, PDG et cofondateur de Drooms. Le scepticisme; et l’appréhension face à la perte de revenus horaires; empêchent sans doute les cabinets d’avocats d’adopter plus largement la technologie.

 

 

 

 

 

Etude menée par Drooms auprès de 1100 clients en avril 2018