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Humind School forme les Business Developers

Le métier de « spécialiste en développement commercial » se place dans le Top 3 des métiers les plus demandés selon une étude de Pôle Emploi et LinkedIn datée de février dernier. Avec les outils numériques, cette profession a évolué. L‘occasion de faire le point avec François Fillette, cofondateur et CEO de Humind School, qui forme des Business Developers en BtB.

 
Combien d’étudiants avez-vous déjà formés ?
 
François Fillette

Humind School a déjà formé depuis sa première session en janvier dernier plus de 50 personnes. A chaque fois, ce sont des sessions de 15 étudiants, qui passeront en septembre à 20, suite à une demande qui augmente. Les étudiants ont généralement eu une expérience professionnelle, entre 1 et 7 ans. Le spectre est large : on a eu des juristes, des journalistes… Nos étudiants peuvent être en reconversion professionnelle ou sont des entrepreneurs (entre 1/4 et 1/3).

 
 
Comment est structurée la formation ?
 

La formation dure 10 semaines, dont 7 de formation pure et 2 de projet final. La dernière semaine est consacrée au projet professionnel, avec des simulations d’entretiens. Pour structurer la formation, nous avons pris un cycle de vente BtB classique, que nous avons segmenté en différentes étapes, de la définition du besoin au closing et développement du compte client. Chaque semaine est thématique et correspond à une étape du cycle de vente : comment réaliser la prospection par exemple, par email, LinkedIn, etc.

Proposez-vous des garanties d’embauche à vos étudiants ?
 
Nous avons une clause d’engagement avec eux. Ils sont embauchés en CDI, à temps plein, à la fin de la formation, dans les 6 mois au plus tard. A défaut, ils sont intégralement remboursés.
Humind School compte une cinquantaine d’entreprises partenaires, comme Dailymotion, Algolia et Payfit, principalement des entreprises qui font du logiciel, et nous avons un taux de placement de 93% trois mois après la fin de la formation. Les sociétés partenaires représentent entre 150 et 200 offres de travail ouvertes en moyenne. La fourchette de salaire proposée est entre 40 000 et 80 000 euros par an. Nos partenaires participent d’ailleurs aux contenus des formations, sur les outils utilisés notamment.
 

Quels principaux biais cognitifs sur la profession avez-vous constatés chez vos étudiants ?

Nos étudiants pensent la vente comme un talent que l’on a ou que l’on n’a pas. On a du bagou ou on n’en a pas, estiment-ils. L’image de la réalité est faussée. Ce que demande l’entreprise, ce sont des compétences hard skills : savoir générer des bases de données avec des prospects qualifiés, comment faire des emails de prospection, etc.
 

De nouvelles formations à venir ?

A la rentrée, nous lançons une formation pour les commerciaux déjà en poste. Il s’agit là d’une montée en compétences qui sera prise en charge par leurs entreprises qui ont des demandes importantes, notamment les startups de quelques à 50 salariés pour lesquelles les enjeux commerciaux sont forts.