Accueil Formation Francoise Gadot initie les femmes à la blockchain avec @LesHackeuses

Francoise Gadot initie les femmes à la blockchain avec @LesHackeuses

Le collectif organise chez différents partenaires des ateliers gratuits de découverte et de fonctionnement des blockchains exclusivement destinés aux femmes.

A l’origine de cette initiative, Françoise Gadot, alias Mamie Crypto, est consultante/formatrice depuis 20 ans, et fondatrice du collectif @LesHackeuses. « L’écosystème de la blockchain est très masculin, composé d’hommes à 96 %, et généralement inconfortable pour les femmes, nous a-t-elle confié. Il est nécessaire de bouger les lignes en féminisant ce secteur. D’où le nom du collectif @LesHackeuses : nous entrons dans l’écosystème pour le changer de l’intérieur, explique-t-elle. Il m’a semblé plus pertinent de faire des ateliers exclusivement pour les femmes. En effet, si le format d’un atelier « classique » est de 10 personnes, il y aura potentiellement 9,6 hommes et 0,4 femme qui y participeront et on perpétuera ainsi l’exclusion des femmes ».

Les ateliers durent trois heures et demi. Au programme, la découverte des blockchains de type Bitcoin (caractéristiques, parties prenantes, cas d’usages) et leur fonctionnement (vérification et enregistrement d’une transaction, création de « coins »). Depuis août 2018, six ateliers rassemblant entre 8 et 14 femmes ont eu lieu à la Villa Bonne Nouvelle d’Orange, au LaBChain de la Caisse des Dépôts et Consignations ou à La Gaieté Lyrique. Les deux prochains sont prévus le 20 février au LaBChain de la CDC et le 21 février à la Gaieté Lyrique.

Ateliers, rencontres, hackathons chez @LesHackeuses…

Né au printemps 2018, le collectif @LesHackeuses, qui s’est donné pour objectif de soutenir la volonté des femmes de prendre leur place dans l’écosystème des blockchains et cryptomonnaies, organise également des rencontres, des conférences… Un hackathon d’idées sera ainsi bientôt programmé. Quand on lui demande de définir la blockchain, Françoise Gadot rétorque : « Je ne donne pas de définition, car c’est un mot « valise » dans lequel les gens mettent des sens différents, un peu comme le terme management. Une fois qu’on l’a prononcé, on a tout dit et en même temps, on a rien dit… Le fait que les différents acteurs de l’écosystème puissent la définir différemment selon leur angle de vue et leur culture participe à rendre sa représentation difficile pour ceux qui veulent apprendre. C’est la raison pour laquelle j’ai lancé ces ateliers. L’explication n’y est pas verbale mais concrète, visuelle et manuelle ».

 

Auteur : Patricia Dreidemy