Le stockage n’est plus un simple support : une étude de The Register et Blocks & Files en fait un levier clé de cyber résilience.
Infinidat a dévoilé les résultats de l’enquête qu’il a commandée à The Register et Blocks & Files pour préciser les cyber stratégies, les priorités et les habitudes d’achat adoptées par les RSSI et DSI pour protéger l’infrastructure de données des grandes entreprises. Les conclusions du rapport soulignent l’importance d’une « cyber stratégie de récupération d’abord » et d’une protection des données articulant protection automatisée, cyber détection et résilience du stockage.
Plus de 56 % des entreprises interrogées intègrent déjà leurs solutions de stockage dans leur stratégie de cybersécurité, et près de 20 % s’apprêtent à le faire. Cette intégration dépasse la simple sauvegarde : il s’agit de plateformes capables de détecter, isoler et restaurer rapidement les données compromises, tout en s’interfaçant avec les SIEM, SOAR ou SOC existants.
La capacité à restaurer rapidement, une métrique de sécurité à part entière
Le besoin d’une récupération rapide post-attaque est confirmé par les attentes en matière de RTO (Recovery Time Objective) : 30 % des entreprises visent une restauration en moins d’une heure, dont la moitié en moins de 30 minutes. Un tiers vise entre 1 et 12 heures de délai, le reste en dessous de 24 heures. Ces contraintes opérationnelles font du stockage cyber résilient un composant critique dans la continuité d’activité.
L’enquête révèle également que 43 % des entreprises considèrent le stockage et la protection des données comme un poste prioritaire d’investissement, au même titre que les couches logicielles de cybersécurité. 30 % des répondants estiment d’ailleurs que l’automatisation des processus de détection et de restauration est « obligatoire », signalant une forte attente autour des fonctions avancées de type snapshot immuable, analyse comportementale des fichiers ou rollback automatisé.