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Etude – Le Chief Data Officer, de plus en plus considéré comme un responsable stratégique, est souvent à la peine

Les CDO sont de plus en plus considérés comme des responsables stratégiques constate une étude. Les défis auxquels ils sont confrontés sont particulièrement importants, et ils leur faut jongler entre différents défis.

IDC a réalisé cette étude, pour le compte d’Informatica. Intitulée « CDO : Les nouveaux responsables clés de l’entreprise », elle s’appuie sur des échanges réalisés avec plus de 1 200 CDO, de février à avril 2020, dans 10 pays incluant la France, l’Australie, l’Allemagne, l’Inde, le Japon, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Premier constat de Stewart Bond, directeur de la recherche sur les logiciels d’intégration des données et d’intelligence chez IDC:  « Avec l’augmentation exponentielle des données dans le monde, le rôle du CDO devient essentiel comme pierre angulaire de la transformation numérique« . D’ailleurs, 59 % des CDO interrogés rapportent directement à un responsable clé de l’entreprise, notamment au CEO.
Alors que le rôle du CDO était traditionnellement axé sur la conformité et la gouvernance des données, il s’est maintenant développé pour permettre une utilisation large et cohérente des données afin d’améliorer les résultats commerciaux. 80 % des indicateurs clés de performance (KPI) des CDO sont en effet liés à ces objectifs : efficacité opérationnelle, satisfaction des clients, protection des données, innovation, chiffre d’affaires et productivité.

Des priorités multiples et des demandes changeantes

Les défis sont grands pour le CDO alors qu’IDC a identifié quatre archétypes de « data leadership » nécessaires pour adresser des priorités multiples et des demandes changeantes : la gouvernance (conseiller, surveiller et gérer les données d’entreprise), l’innovation (innovation DX d’entreprise, réduction des coûts, génération de revenus), l’opérationnel (convivialité, disponibilité et efficacité des données), l’analytique (analyses et rapports sur les produits, les clients, les opérations et les marchés). Consultez le graphique ci-dessous. Dans certaines organisations, note IDC, un seul responsable des données doit de manière transparente basculer entre plusieurs rôles. Dans d’autres, une équipe de data leaders, chacun ayant un rôle spécialisé dans le cadre d’une stratégie de données unifiée, apparaît comme un modèle de réussite.

 

Un non-alignement entre défis et priorités

IDC constate un non-alignement entre les défis et priorités liée à l’évolution et l’élargissement des responsabilités du CDO. Les deux plus grands écarts observés concernent le Cloud ​​et les métadonnées, alors que les CDO sont 62 % pour le premier et 88 % pour le second a les considérer comme des défis importants (graphique ci-dessous).

Un autre désalignement est observé dans la confidentialité et la protection des données.  65 % des organisations interrogées déclarent que la confidentialité et la protection des données sont les principaux indicateurs de performance clés, mais 40 % ne suivent pas des mesures de risque de données et 53 % n’utilisent pas d’outils de protection et de confidentialité par exemple.
Ces désalignements créent une sous-utilisation des données. « Alors que 70 % des organisations ont exprimé le besoin d’être davantage axées sur les données, la plupart d’entre elles n’en tirent toujours pas assez profit », constate Stewart Bond. Sur le total de données disponibles (données internes et externes, open data) pour une organisation, seulement 50 % sont ainsi exploitées (graphique ci-dessous).

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