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Editeurs et ESN s’attendent à subir une décroissance en 2020, mais voient un horizon à 3 ans favorable

En France, presque 7 ESN sur 10 s’attendent à une décroissance. Les éditeurs de logiciels partagent cette prévision, mais dans une moindre mesure : ils sont 55 % à le penser. Ce sont les résultats d’une étude d’In Extenso Finance & Transmission

ESN et éditeurs semblent mieux résister à la crise du Covid-19 que les entreprises d’autres secteurs plus touchés, voire y trouvent des opportunités de développement. 
66,7 % des ESN estiment qu’elles vont subir une décroissance en 2020 (« décroissance
significative, « décroissance », ou « légère décroissance »). 29,9% des entreprises sondées estiment qu’elle seront « stables » ou en « légère croissance » malgré la crise du Covid-19 dont 37 % des ESN de plus de 10 m€ de chiffre d’affaires (vs. 28 % des ESN de moins de 10 m€ de CA) Les ESN de taille significative sont, à priori, plus confiantes que les ESN de moins de 10 m€ de CA sur l’année 2020.

54,7 % des éditeurs estiment, de leur côté, qu’ils vont subir une décroissance en 2020, étant précisé qu’une majorité estiment qu’il s’agira d’une « légère décroissance ». 41,3% des entreprises sondées estiment qu’elle seront « stables » ou en « légère croissance » malgré tout. Cela s’explique par la récurrence contractuelle ainsi qu’un premier trimestre en croissance. Malgré le contexte les éditeurs anticipent un chrun client faible, du moins à court terme.

La croissance dans 3 ans

88,9% des ESN sondées estiment qu’elles seront en croissance à horizon de 3 ans. 80 % des ESN de plus de 10 m€ de chiffre d’affaires estiment ainsi qu’elles auront une « croissance » ou « une croissance significative », contre 61 % des ESN de moins de 10 m€ de CA.

Sur trois ans, les éditeurs sont également très majoritairement confiants, 82,7% des sondés estimant qu’ils seront en croissance à cet horizon. Ceux dont le CA dépassent les 5 m€ sont 90,9% dans ce cas (vs. 76,2% des éditeurs de taille inférieure).

Une baisse de valorisation du secteur attendue

Les éditeurs s’attendent néanmoins pour 65,3% d’entre eux, et majoritairement chez les grands (78,8 %), à une baisse des valorisations du secteur, même si une majorité considère qu’elle sera « légère ». 16 % considèrent au contraire qu’il y aura une hausse et/ou un rebond des valorisations du secteur. 

Une très grande majorité des ESN, 86,2%, est plus pessimiste et estime qu’il va y avoir une baisse des valorisations du secteur avec une majorité qui considèrent que celle-ci sera « significative ». Dans le domaine, il n’existe pas de différence de perception selon la taille des entreprises. Un tiers des sondés déclarent qu’ils avaient un projet d’opération de levée de fonds, de LBO ou de cession avant la crise Covid-19. Parmi ceux qui ont déclaré avoir un projet, les « difficultés de financement » et la « sous-performance » constituent les principaux facteurs de risque quant à la réussite de leur projet. La baisse probable des valorisations vient en second plan.

La croissance externe quand même envisagée

Les ESN sont prêtes, à 66,7%, et davantage les plus grandes, à étudier de nouvelles opportunités de croissance externe, cependant une majorité déclare le faire de
manière opportuniste.

Les éditeurs sont même prêts, à 68 %,à étudier de nouvelles opportunités de croissance externe – la moitié cette fois déclarant le faire de manière opportuniste. Ceux qui ne sont pas enclin à étudier un nouveau dossier souhaitent majoritairement attendre 12 et 18 mois, ou plus.