Accueil Démat-Ged Dématérialisation RH : 1 salarié français sur 4 en profite

Dématérialisation RH : 1 salarié français sur 4 en profite

Solutions de dématérialisation dans les ressources humaines : la majorité des salariés les connaissent, mais ils sont beaucoup moins à un profiter.

Althéa, cabinet de conseil notamment spécialisé dans le conseil RH et SIRH, avec Docaposte, PeopleDoc et Primobox en partenaires, ont demandé à OpinionWay d’interroger les salariés français sur la dématérialisation des procédures administratives RH. Un domaine qu’ils connaissent assez bien, puisque près de 6 salariés sur 10 ont connaissance des solutions de dématérialisation des procédures administratives RH. A la question « Avez-vous déjà entendu parler de la dématérialisation des procédures administratives RH ? », 58 % des salariés français ont répondu par l’affirmative, dont 26 % qui affirment savoir exactement de quoi il s’agit. Les résultats sont à nuancer selon la taille de l’entreprise : ce pourcentage grimpe à 66 % dans les grandes entreprises et les ETI, mais s’installe sous la barre des 50 % dans les TPE (49 %).

Un bulletin de paie électronique pour 3 employés sur 10 dans les grandes entreprises

En revanche, ils sont bien moins nombreux à y avoir accès. En moyenne, seul un sur quatre déclare qu’une telle solution a été mise en place dans son entreprise, qu’il s’agisse de transmission de documents ou de certificats par voie dématérialisée, de digitalisation des demandes et questions aux RH, de stockage dématérialisé des pièces du dossier individuel ou de coffre-fort numérique personnel. Selon l’étude, le bulletin de paie électronique, qui est généralement la première étape des stratégies de dématérialisation RH, ne concerne qu’un salarié français sur cinq. Dans les grandes entreprises, 28 % des salariés reçoivent ainsi aujourd’hui leur bulletin de paie au format électronique. Interrogés plus spécifiquement sur la signature électronique des contrats de travail, les sondés ne sont que 16 % à en disposer.

La signature électronique des contrats de travail plébiscitée

La dématérialisation des procédures administratives RH bénéficie d’une bonne notoriété auprès des salariés français. Ceux qui ont accès à des solutions de dématérialisation des procédures administratives RH s’en déclarent largement satisfaits. La signature électronique des contrats de travail a ainsi conquis 94% d’entre eux, ce qui en fait l’outil de dématérialisation RH générant le plus de satisfaction, et pourtant le moins déployé dans les entreprises. Les autres solutions ne sont pas en reste : les salariés qui ont accès au stockage dématérialisé des pièces de leur dossier individuel se déclarent satisfaits à 90%, à égalité avec ceux de la transmission de documents et certificats par voie dématérialisée. La digitalisation des demandes et questions aux RH (87 %) et le coffre-fort numérique personnel (87 %) affichent également de beaux scores.

 

Les outils les plus connus des salariés

Dans le détail des solutions, le coffre-fort numérique personnel, la signature électronique des contrats de travail et la transmission de documents par voie dématérialisée sont les trois outils les plus connus. Ils arrivent tout trois ex æquo dans le sondage, avec 58% des salariés français qui affirment en avoir déjà entendu parler. Viennent ensuite la dématérialisation des demandes et questions aux RH (51%) et la dématérialisation du dossier individuel du salarié (49%).

Avantages et risques

  • Le principal avantage de ce type de solutions, cité par 52 % des salariés français, est le respect de l’environnement (zéro papier), suivi d’une considération plus pratique : la possibilité de gérer ses documents ou ses demandes à distance (41 %).
  • Les salariés français ont besoin d’être rassurés sur plusieurs points : la sécurisation et la garantie de confidentialité des données (36 %), ainsi que la perte du contact humain avec les interlocuteurs RH ou administratifs (34 %).

 

 

Le sondage OpinionWay pour Althéa a été réalisé auprès d’un échantillon de 1 010 salariés, du 26 novembre au 4 décembre 2018.