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DéClics Numériques facilite l’insertion des demandeurs d’emploi

Lancement de la 16e édition de DéClics Numériques à Euratechnologies, l'incubateur lillois de startups, le 6 février 2024. Crédit photo: Dagency
Lancement de la 16e édition de DéClics Numériques à Euratechnologies, l'incubateur lillois de startups, le 6 février 2024. Crédit photo: Dagency

DéClics Numériques facilite l’accès à la formation et à l’emploi des 10 000 demandeurs d’emploi qui ont suivi ce programme de l’association Diversidays, selon son bilan d’étape.

Le programme DéClics Numériques, lancé au printemps 2020, a aidé plus de 10 000 personnes en recherche d’emploi sur les enjeux d’orientation et de reconversion vers les métiers du numérique. Ce programme d’accompagnement en ligne et gratuit, ouvert à tous, a pour objectif de doubler le nombre de personnes accompagnées d’ici à la fin 2025. Son organisatrice, l’association nationale d’égalité des chances Diversidays, dresse un bilan d’étape au bout de 4 ans du programme, en collaboration avec son partenaire stratégique, France Travail, en ayant interrogé des personnes qui ont suivi le programme dans ses 18 premiers mois d’existence.

Rappelons que ce dispositif permet de découvrir différents métiers du numérique ainsi que les formations qui y mènent, d’initier à des outils numériques utiles pour travailler ou pour rechercher un emploi, et de bénéficier de conseils emploi et formation.

Catalyseur de reconversion

Premier constat : après avoir participé à DéClics Numériques, les demandeurs d’emploi ont plus tendance à se former et sont plus nombreux à trouver du travail. 40 % entrent en formation dans les 18 mois, contre 20 % pour des demandeurs d’emploi témoins, c’est-à-dire présentant des caractéristiques similaires, mais n’ayant pas suivi le programme. 16 % ont suivi une formation ayant un lien avec le domaine du numérique contre 3 % côté témoins. 40 % des bénéficiaires ont accédé à un CDI ou un CDD d’au moins 6 mois, contre 36 % pour les témoins. Parmi ceux qui ont exercé un emploi 6 mois après leur participation au dispositif, 29 % ont déclaré que cet emploi avait un lien avec le numérique et 53 % qu’il faisait appel à des compétences numériques.

En détail, 66 % ont recherché des formations depuis leur participation au programme, dont 87 % avaient un lien avec le numérique et 68 % faisaient appel à des compétences numériques. 69 % des personnes interrogées déclarent avoir recherché ou postulé à des offres d’emploi depuis leur participation à DéClics Numériques. Selon 46% d’entre elles, celles-ci étaient en lien avec le numérique et 68 % faisaient appel à des compétences dans le domaine.

85 % déclarent que le programme leur a permis de découvrir les métiers du numérique, 78 % de se renseigner sur les formations dans le domaine, 64 % sur la création ou la reprise d’entreprise dans le secteur et pour 63 %, de développer leurs compétences numériques.

Plus jeunes, plus de femmes, plus de travailleurs handicapés

Deuxième constat : le public de DéClics Numériques est plus féminisé, plus jeune, plus qualifié et plus souvent reconnu travailleur handicapé que l’ensemble des demandeurs d’emploi. Les femmes représentent 64 % des inscrits au programme, contre 52 % des personnes en recherche d’emploi. Les bénéficiaires sont aussi plus jeunes (49 % de 25-39 ans contre 38 %) et plus diplômés (41 % de bac+3 et plus contre 18 %). 15 % des participants au programme ont une reconnaissance de travailleur handicapé contre 8% des inscrits à France Travail.

Le programme a déjà été déployé dans 9 régions au fil de 16 éditions dont la dernière s’est déroulée en février 2024. La prochaine édition aura lieu au printemps 2024.

« Le numérique peut être l’ascenseur social
du XXIe siècle » A. Babkine, Diversidays

Pour Anthony Babkine, cofondateur de Diversidays, « Nombreux sont encore ceux qui n’osent pas se reconvertir dans le numérique à cause d’idées reçues ou par manque d’informations. Il est urgent de briser ces barrières mentales, de faire découvrir massivement les opportunités de cette filière pour que chacun puisse trouver sa place dans les métiers d’avenir; quel que soit l’âge du demandeur d’emploi, son handicap, son genre, son parcours professionnel ou ses connaissances initiales. Le numérique peut être l’ascenseur social du XXIe siècle. »

Anthony Babkine, délégué général de Diversidays, recrute des entreprises de la Tech dans son programme de soutien aux politiques inclusion-diversité.
Anthony Babkine, délégué général de Diversidays. Crédit: Andrew McLeish/Interlinks