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Top 250 des éditeurs de logiciels français – Le Syntec Numérique a remis ses prix…

4 récompensés - il manquait Ubisoft - par le Syntec Numérique. De gauche à droite : Jean-Noël de Galzain, Wallix / Franck Lheureux, Ivalua / Ori Pekelman, platform.Sh / Baptiste Jourdan, Toucan Toco,

A l’occasion de la 8ème édition de son Top 250 des éditeurs de logiciels français, l’association professionnelle Syntec Numérique a récompensé 5 éditeurs, qui ne font pas nécessairement partie du Panorama, d’un prix original. 

Alors qu’Ubisoft se classe à la troisième place du Top 250 que vient de dévoiler Syntec Numérique, l’association professionnelle l’a récompensé par un « Prix Particulier et Jeux vidéo ». Dans la 8ème édition de ce panorama du Syntec, l’éditeur de jeux arrive en effet premier de cette catégorie, avec un chiffre d’affaire 2017 s’établissant à 1732 M€. « Dans 10 ans, 5 milliards de personnes joueront aux jeux vidéo, affirme Yves Guillemot. Dans 10 ans, jouer sera reconnu comme un bénéfice fondamental pour la société« . L’intégration de l’IA ou encore de la Blockchain montre à ses yeux des perspectives incroyables, ouvrant à « l’exploration interactive« , « l’éducation » ou encore le « tourisme« .

Le SaaS récompensé avec Ivalua

Ivalua a reçu le « Prix Transition SaaS », alors que l’entreprise, née en 2000, a réalisé une innovation majeure, comme l’indique Franck Lheureux, DG EMEA de Ivalua : »offrir une vision à 360° du cycle de vie des achats« . La société qui a été précurseur d’une offre sur un Cloud privé est en pleine croissance, notamment grâce à l’arrivée de KKR dans son capital en 2017. Elle est présente aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil, en Inde, à Singapour et en Europe.

S’internationaliser comme Platform.Sh

Platform.Sh qui, à l’origine, a développé une solution Open Source pour les applications de e-commerce (Drupal Commerce) reçoit le « Prix International ». La solution s’est rapidement ouverte aux autres langages de développement du Web. Un succès « fulgurant« , qui a mené la société à effectuer un spin off de l’activité originale pour développer une plateforme universelle d’hébergement d’applications Web. « On fait une usine à usine« , indique Ori Pekelman, un des fondateurs. On retiendra que l’entreprise a, dès ses débuts, développer une organisation « distribuée » à travers le monde, sans ouvrir de bureaux spécifiques. Une organisation éclatée qui permet d’avoir un support client disponible en permanence. Si le co-fondateur ne donne pas de chiffre d’affaires, il indique réaliser « 10 millions de revenus récurrents cette année. »

Innover dans la cybersécurité avec Wallix

Avec ses 11,1 millions de chiffre d’affaires, Wallix arrive, lui, à la 141ème place du Top 250. Ce leader européen du PAM (Privileged Access Management) compte 700 clients dans 55 pays. « Un tiers des effectifs de la société est dédié à la R&D ou à l’innovation« , détaille Jean-Noël de Galzain, le dirigeant de Wallix. Ce qui lui a valu de recevoir le  « Prix Innovation ». Ambitieux, l’éditeur compte recruter 120 personnes d’ici à 2021, et atteindre les 50 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Simplifier à l’instar de Toucan Toco

Toucan Toco, né en 2014, reçoit le « Prix du Jury ». Son crédo : « démocratiser l’accès à la donnée« , explique son co-fondateur Baptiste Jourdan, avec une plateforme dédiée au reporting et au Data storytelling. Née en 2014, la société est « rentable », indique le responsable de cette société qui s’autofinance. Baptiste Jourdan revendique 60 000 utilisateurs mensuels, et un pourcentage « d’utilisation de 80 %« . De fait, la société mise sur l’UX Design, la mobilité et la collaboration. Les experts analystes ne sont plus les seuls à avoir accès aux données de l’entreprise, souligne-t-il. Il ajoute que sa solution est moins chère, sur les gros volumes, qu’un Power BI…