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Pression de la direction générale et mauvais conseils des fournisseurs, causes d’échec de la transformation numérique

Les mauvais conseils des fournisseurs : quasiment la moitié des entreprises françaises les considèreraient comme la première cause d’échec de leur transformation numérique. 

Outre pâtir de mauvais conseils des fournisseurs – 49 % des entreprises françaises, un pourcentage élevé, s’en plaignent, 37 % au niveau mondial – il semblerait que les équipes de sélection des outils technologiques subissent régulièrement des pressions de la part de la direction générale. Deux points que l’on peut mettre en avant dans une étude* d’IFS, éditeur de solutions de gestion d’entreprise, réalisée avec l’organisme Censuswide.

Des pressions hiérarchiques dans le choix des solutions…

Les pressions exercées par les directions générales se ressentent surtout dans les plus grandes entreprises, les directions générales ou les conseils d’administrations faisant pencher la balance vers des fournisseurs connus sur le marché, quand bien même ils ne fourniraient pas l’offre la plus pertinente pour répondre aux besoins réels de l’entreprise – ce qui expliquerait en partie la perception des mauvais conseils reçus des fournisseurs. 31 % des sondés français l’affirment, la tendance étant plus flagrante à l’échelle mondiale : parmi les répondants issus des entreprises générant entre 850 et 950 millions de dollars de revenus dans les autres marchés étudiés, 46 % font le même constat. « Il faut voir au-delà de la renommée d’un fournisseur et les pressions subies par les équipes opérationnelles dans le choix de leur fournisseur. L’étude prouve que les échecs en matière de transformation digitale sont aussi largement dus à des erreurs de casting », confirme Michael Ouissi, Chief Customer Officer d’IFS.

Les freins à l’adoption des projets

L’étude met en avant également que les budgets et le respect des délais sont deux points d’achoppement. Les sondés indiquent que les échecs subits lors de précédents projets de transformation provoquent de la réticence chez les équipes dirigeantes, plus frileuses quant à des projets de transformation numérique porteurs. Les dépassements budgétaires sont cités comme critères incitant les responsables d’entreprise à freiner de tels projets (27 %), tout comme le non-respect des délais aussi (25 %). En France, c’est le manque de motivation et d’implication du personnel (31%) qui freine avant tout l’adoption de projets de transformation.

 

 

*Etude mondiale conduite entre le 8 avril et le 5 mai 2020. 3 032 décisionnaires et employés d’entreprises ont été sondés en France (503 répondants), Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Australie, Pays nordiques.