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Infrastructure cloud native : les entreprises débourseraient 5,6 millions de dollars au total pour se lancer

OutSystems, qui propose une solution low-code dédiée à la création d’applications cloud natives, a analysé les coûts d’implémentation et de maintenance liés au développement d’une infrastructure cloud native. L’étude chiffre que le coût total de possession (TCO) d’une telle infrastructure s’élève en moyenne à 5,6 millions de dollars pour une entreprise et qu’il faut compter 18 mois de mise en place. 
 

Afin de calculer le TCO du développement d’une infrastructure d’applications cloud native, OutSystems a analysé les coûts accumulés lors de la mise en place et de la mise à l’échelle d’une infrastructure cloud native, ainsi que lors de la création des premières applications sur cette même plateforme. Le rapport comprend également une analyse détaillée du coût de maintenance avec une équipe dédiée.

Un coût total de possession décomposé en deux phases

 

Phase 1 : les coûts d’infrastructure. En moyenne, les entreprises dépensent 2,7 millions de dollars pour mettre en place leur infrastructure « cloud native ». Cette dépense comprend l’élaboration, la construction, la gestion, la maintenance et la mise à l’échelle d’une infrastructure cloud-native créée de toutes pièces. Les coûts associés aux outils et services correspondent à 21 % du prix total pour cette première phase.
La complexité de la tâche, mais aussi la nécessité d’embaucher et d’intégrer des experts en « cloud-native » tels que des architectes et des développeurs au sein de l’équipe, contribue au coût élevé de l’opération.Cette dépense, associée au coût salarial, représente 79 % du coût total de cette phase.

 

Phase 2 : les coûts de développement des applications. En moyenne, les entreprises dépensent 2,9 millions de dollars pour créer leurs premières applications sur leur nouvelle infrastructure. Cette somme tient compte du temps nécessaire pour développer des applications (environ 12 mois), des efforts requis pour créer des applications en utilisant un codage traditionnel, ainsi que de l’expansion et de la maintenance de l’infrastructure requise. Ils comprennent également la formation et le perfectionnement des développeurs internes.

 
« Le coût élevé de la première phase s’explique en partie par les frais d’embauche et d’intégration liés à la constitution d’une équipe dotée de compétences très spécifiques. Kubernetes, les microservices, l’architecture de services cloud native, le CI/CD et les DevSecOps comptent parmi les compétences les plus difficiles à recruter et exigent les salaires les plus élevés. Les coûts liés à l’embauche de talents, la recherche de cabinets ou de professionnels du recrutement ou encore le temps consacré aux entretiens et à l’accompagnement des nouvelles recrues, contribuent également à un coût total de possession élevé. Le reste des dépenses est imputable à la quantité d’efforts nécessaires – même après la constitution d’une équipe d’experts – pour intégrer les dizaines de nouveaux services et technologies permettant d’assembler l’infrastructure« , explique l’éditeur.