Accueil Etudes Etude – La culture d’entreprise détermine le succès de la transformation numérique

Etude – La culture d’entreprise détermine le succès de la transformation numérique

C’est la culture, et non la technologie, qui définit la transformation à suivre, montre une toute récente étude.

Tata Communications, l’Université de Management de Singapour, DBS Bank et KPMG Singapour ont mené l’enquête auprès de 450 dirigeants : comment les chefs d’entreprise envisagent-ils leur cheminement vers la transformation numérique ? Premier constat : leur efficacité  est directement liée aux perceptions de la préparation de l’organisation à la transformation numérique.
Les résultats montrent que c’est la culture, et non la technologie, qui définit la transformation à suivre. Pour 87 % des répondants, la culture crée plus d’obstacles à la transformation numérique que la technologie. La transformation numérique ne réussit que si elle est enracinée dans l’évolution du comportement des collaborateurs : plus de 80% des répondants soulignent l’importance de se concentrer sur les aspects sociaux au cours des processus de transformation numérique, en incluant les collaborateurs dans ces changements. Les équipes n’acceptent le changement que si elles comprennent pourquoi la transformation est nécessaire et si elles ont confiance en leurs dirigeants.

Se concentrer sur la création d’une culture de l’innovation

Par ailleurs, les organisations ouvertes, flexibles et agiles sont les plus aptes à innover : 71% des cadres interrogés reconnaissent qu’ils devraient adopter des compétences de leadership, notamment en agilité, prise de risque, responsabilité, conduite du changement et adoption numérique. Si chaque parcours de transformation est unique, la création de petites équipes agiles, dotées d’un grand pouvoir pour piloter la transformation numérique – loin des modifications à grande échelle susceptibles d’intimider les collaborateurs – est une tactique de mise en œuvre privilégiée. On notera cependant que 59% des personnes interrogées ne pensent pas posséder les compétences nécessaires à l’ère numérique. Il faut donc souvent en passer par la formation pour combler le déficit de compétences.