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Enquête de rémunération 2019 Robert Walters : les salaires IT en hausse de 3 %. +12 % pour les data scientists

Le marché de l’emploi des cadres, des managers de transition et des intérimaires, entre Brexit, digitalisation et sécurisation, s’inscrit dans une belle dynamique, selon le cabinet de recrutement. Et les entreprises ont dû faire évoluer les rémunérations sur certaines fonctions clés.

La digitalisation accrue des entreprises continue d’avoir un impact sur les recrutements, note le cabinet : les entreprises anticipent la transformation progressive des métiers, créant une demande sur des candidats techniques et capables d’accompagner les directions dans leur évolution. « L’accroissement de la responsabilité des entreprises, des enjeux de sécurité et réglementaires (comme le RGPD) ont un impact fort sur les besoins en SI ou sur des profils juridiques. Mais les conséquences se font sentir bien au-delà de ce cadre et demandent à toutes les fonctions support de s’impliquer dans la mise en œuvre de ces grands projets. » Les fonctions cadres dans l’IT et le digital continuent d’être parmi les plus recherchées en 2018 (+12 %), tout comme celles spécialisées notamment dans la réglementation ou le SIRH. Parmi les non cadres, l’IT et le digital voit une progression de 17 %.

 

 

 

 

 

Globalement, les salaires dans l’IT ont augmenté de 3%. Les data scientists, profils rares, ont vu leurs salaires augmenter de 12 %. Chez les non cadres, on note une augmentation de 8 % chez les techniciens support/helpdesk et de 4 % chez les administrateurs systèmes et réseaux..

Pour la deuxième année consécutive, l’accélération de la guerre des talents a redonné aux ressources humaines une place centrale dans les stratégies de recrutement. Les entreprises ont dû faire évoluer les rémunérations sur certaines fonctions clés, afin d’attirer des candidats de plus en plus exigeants, mais aussi de retenir les meilleurs talents. En effet, le salaire, un temps moins prioritaire parmi les critères de motivation, revient au cœur des enjeux d’attractivité et de rétention des talents.

 

Côté cadres, ce sont les métiers de la finance (7% d’augmentation en moyenne), de l’immobilier et de la construction (4%), ainsi que de la santé (4%) qui ont bénéficié le plus de ces évolutions. Pour les fonctions non cadre, les plus augmentées sont celles de l’administration des ventes (8%), de la construction (3%) et du digital (3%).

Néanmoins certains profils prisés pourront prétendre à des augmentations supérieures aux moyennes. En achats et supply chain ou en conseil par exemple, ceux qui effectueront des changements de postes pourront prétendre à des augmentations avoisinant les 10%.