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Copilot fait-il vraiment gagner du temps aux managers ?

Le rythme de travail des managers à l’agenda saturé est-il allégé grâce à l’IA de Copilot ? Non, constate une étude.

Le cabinet de conseil en transformration digitale Lecko a étudié pendant 3 mois l’impact de l’IA générative sur 55 managers utilisateurs de Copilot (et formés à celui-ci), avec un focus sur 3 cas d’usage: amélioration des réunions, écriture et recherche d’information. Son constat est celui-ci : les gains de l’IA générative intégrée à l’environnement de travail ne se traduisent pas dans les rythmes de travail de manière significative, contrairement à ce que l’on pourrait espérer.

L’apport de l’IA s’est traduit par “du renfort mais pas de gain de temps faute de concerner des tâches de substitution. Améliorer les rythmes de travail implique de mieux questionner les pratiques existantes et de cibler des problèmes précis à résoudre”, explique le cabinet.

 

Les rythmes ont été évalués sur quatre dimensions :  nombre de jours de travail en débordement, niveau de multitâches durant les réunions, volume de réunions, et temps de récupération entre les visios. Ils ont été mesurés sur une période d’un an avant le déploiement de Copilot afin d’être comparés avec la période bénéficiant de l’usage de Copilot. Voir graphique ci-dessous.

Copilot ne transforme pas (encore) le travail des managers

Le déploiement de Copilot, même accompagné par de la formation à l’usage de l’outil, n’a pas encore transformé le travail des managers. “Aucun changement significatif, encore moins approchant les gains de production annoncés par les promoteurs de l’IA générative, n’a été constaté.

Cela ne signifie pas pour autant l’absence de gain. L’usage de Copilot se révèle être principalement à la frontière des compétences des utilisateurs, sur des tâches de confort ou de renfort. Libérer du temps nécessite de substituer une action réalisée avec ou sans IA Générative, indique Lecko. Le cainet conclut que cette étude montre encore une fois que déployer une technologie n’apporte pas de valeur si elle n’est pas mise au service de la résolution de vrais problèmes.