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Complexité de leur infrastructure IT : les responsables informatiques ont du mal à suivre… et ça coûte cher

Infrastructure informatique
Infrastructure IT

Les infrastructures informatiques hybrides « complexes », bien que considérés comme une nécessité pour la compétitivité, sont à l’origine de nombreux problèmes pour les organisations : frein à l’innovation, difficulté de gestion et coût important, selon une toute récente enquête.

Sungard Availability Services, un prestataire de services pour la gestion d’infrastructures informatiques, le Cloud et la continuité d’activité, a mené l’enquête auprès des responsables informatiques européens sur leurs infrastructures IT qui deviennent de plus en plus complexes. L’émergence du Cloud Computing a placé l’informatique dans une ère de transition, avec des organisations qui cherchent à adopter le Cloud et à s’éloigner de l’approche traditionnelle.

L’infrastructure hybride pour rester compétitif

En France, beaucoup se retrouvent désormais avec une infrastructure informatique hybride et opèrent un certain nombre de plateformes IT différentes – qu’il s’agisse de Cloud public à 27% (18% en Europe), de Cloud privé à 24% (14% en Europe) ou en mode Saas à 19% (14% en Europe), ou des infrastructures « sur site » à 15% (34% en Europe). Sans surprise, si l’on compare l’approche IT hybride à une approche d’infrastructure mono-plateforme, les infrastructures hybrides apparaissent de plus en plus complexes pour la quasi-totalité des répondants de l’étude (96% en Europe).

Malgré la complexité des infrastructures IT hybrides, elles sont perçues positivement par près de la totalité des entreprises (99 % en France, 92% en Europe) et sont identifiées comme étant un élément essentiel dans la réussite de leur organisation. 60% des responsables informatiques français ont affirmé que leur passage vers une infrastructure hybride était un choix stratégique afin de rester compétitif (68% en Europe), et ce pour plusieurs raisons :

66% la considèrent comme une première étape vers le Cloud (46% en Europe),

44% estiment que l’informatique hybride permet de réduire les coûts liés à la gestion de l’infrastructure informatique (31% en Europe),

43% estiment qu’elle permet d’accroître l’agilité de l’entreprise (38% en Europe),

39% pensent qu’elle permet d’améliorer le service client (35% en Europe),

35% estiment qu’elle offre un meilleur niveau de sécurité (31% en Europe).

A nouvelle infrastructure informatique, complexité accrue et coûts importants

L’étude révèle également un côté moins enthousiaste de l’informatique hybride. De plus en plus d’entreprises se tournent vers cette approche et sont bien souvent confrontées à des problèmes de complexité. 60% des organisations interrogées estiment que leur système informatique est plus complexe qu’auparavant. 39 % des responsables informatiques européens estiment leur infrastructure actuelle comme « très » ou « extrêmement » complexe. Un avis partagé par 28 % des responsables informatiques français. Et plus de la moitié des entreprises françaises (52%) estime qu’elles ne possèdent pas les compétences nécessaires pour gérer un environnement informatique hybride complexe (45 % en Europe). En matière de sécurité, 32% des organisations estiment ne pas posséder les compétences nécessaires pour gérer la question. L’intégration et l’interopérabilité sont également une préoccupation majeure pour les entreprises: 25% des organisations ont du mal à intégrer les environnements Cloud public dans leur infrastructure informatique (35% en France). 24% en ce qui concerne le Cloud privé (31% en France).

Empêtrés dans ce système, 52% des responsables informatiques français et 45% de leurs homologues européens interrogés affirment que la complexité de leur infrastructure informatique est un frein à l’innovation au sein de leur entreprise.

Enfin, à cette complexité s’ajoute des coûts importants. En effet, 47 % des responsables informatiques français (34% en Europe) ont vu une hausse des coûts d’exploitation suite au passage vers une infrastructure hybride, représentant un coût additionnel de 133 840 euros par an en moyenne. Les infrastructures informatiques hybrides (équipement sur site + Cloud public + Cloud privé + SaaS) représenteraient pour toutes les entreprises de plus de 500 salariés en France un budget total de maintenance de 2 milliards d’euros par an.

 

Les interviews ont été réalisées entre septembre et octobre 2015 par Vanson Bourne pour le compte de Sungard Availability Services. L’étude a été réalisée auprès de 500 responsables informatiques européens (Au Royaume-Uni, en France, en Irlande, en Suède), d’entreprises de plus de 500 salariés et de secteurs variés (notamment Services financiers, Business Process Management, Retail).