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Tradeshift s’associe à FRDM pour lancer une application permettant de lutter contre l’esclavage dans les Supply Chain

Tradeshift, l’un des leaders de la « Supply Chain Payment and Market Place», s’est associé à FRDM (anciennement Made In A Free World) pour annoncer des projets visant à aider les entreprises à détecter et à limiter le trafic humain dans leurs Supply Chain mondiales. L’application développée par FRDM, et construite sur la plate-forme Tradeshift, enrichit l’ensemble de l’écosystème Tradeshift en permettant à toute entreprise d’activer simplement l’application pour commencer à surveiller le trafic humain.

Dans de nombreux cas, FRDM permet aux CPO, CIO et CMO de mesurer l’impact que joue le mauvais traitement des humains au sein de la Supply Chain et prendre de bonnes décisions. L’application développée par FRDM permet aux entreprises de créer de manière proactive une détection précoce des risques liés à la traite des êtres humains au sein de la Supply Chain. Elle apporte cette capacité d’analyse pour les entreprises utilisant la plateforme Tradeshift et ce sans avoir à réaliser de paramétrage particulier ni d’intégration.

L’application est spécialement conçue pour analyser les données d’achat, diminuer les risques et protéger les valeurs de l’entreprise tout en garantissant la conformité avec les réglementations internationales. Avec FRDM, les utilisateurs de Tradeshift peuvent suivre et surveiller les risques sociaux à tous les niveaux de leur Supply Chain, des matières premières aux produits finis. L’application combine les données commerciales globales avec une analyse des fournisseurs et des niveaux d’achat afin de fournir aux entreprises une visibilité à plusieurs niveaux.

« Nous proposons une plate-forme permettant à une communauté d’entreprises et de consommateurs de mieux acheter grâce à l’utilisation de FRDM », a déclaré Justin Dillon, PDG de FRDM. «Cette idée a débuté en 2011 lorsque l’organisation que j’ai fondée a noué un partenariat avec le département d’État des États-Unis pour créer la plate-forme Slavery Footprint, combinant des données sur les produits avec des données sur les achats des consommateurs. En nous joignant à Tradeshift, nous souhaitons mettre ces outils à la disposition des entreprises les plus influentes du monde. Les consommateurs, les investisseurs et les gouvernements s’attendent à ce que les entreprises agissent en ce sens.  »

Avec environ 16 millions de travailleurs en « condition d’esclavage » intégrés dans les supply Chain mondiales, la législation aux États-Unis au Royaume-Uni et en Australie oblige les entreprises à faire preuve de transparence dans leurs activités en rendant compte des mesures qu’elles prennent pour lutter contre l’esclavage moderne dans leurs activités et leur supply chain.

«Aucune entreprise n’a jamais prétendu que les revenus tirés de l’esclavage étaient justifiés», a déclaré Christian Lanng, PDG de Tradeshift. «Mais les entreprises n’ont toujours pas réalisé d’actions car il est très compliqué d’associer les outils d’analyse aux décisions d’achat. Nous pensons que faire en sorte que cette étape soit aisée ne constitue pas simplement une question de conformité du point de vue des opérations commerciales mais bien d’une question morale fondamentale. C’est un problème qui doit être résolu. Nous souhaitons prendre cette direction et ce partenariat est la confirmation de notre engagement.  »