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Plus de 80 % des recruteurs français déclarent maintenir ou augmenter le niveau de recrutement des jeunes diplômés, selon iCIMS

Les soft skills les plus importantes pour les recruteurs comme pour les jeunes diplômés sont la capacité d’adaptation, l’organisation et la gestion du temps, et la créativité et l’innovation. 

 

iCIMS annonce les résultats de son étude réalisée auprès de professionnels des ressources humaines et de recruteurs en France et aux Etats-Unis.  iCIMS a également sondé des jeunes diplômés de 2023 en France, en Angleterre et aux Etats-Unis.

Cette étude montre que le niveau de recrutement des jeunes diplômés se maintient : 46,6 % des recruteurs déclarent maintenir le même niveau que les années précédentes. Pour 38,2 % d’entre eux, ils prévoient même une augmentation du nombre de recrutements.

Le salaire moyen attendu par les jeunes diplômés français et celui proposé par les RH est quasiment équivalent : 29 600 € brut annuel pour les premiers contre 29 900 € pour les seconds.

La transparence des salaires est un élément essentiel dans les stratégies d’acquisition de talents, renforcée par une décision de l’UE de rendre la publication obligatoire de cette donnée sur les descriptions de poste d’ici quelques années. L’objectif affiché : réduire les écarts de rémunération entre hommes et femmes. Pourtant comme en 2022, il y a une différence pour le salaire attendu entre les jeunes diplômés homme et femme (2 700 € de différence par an) : en moyenne, les hommes attendent un salaire annuel de 31 200 € et les femmes de 28 500 €. Cet écart a cependant diminué, il était de 4 600 € en 2022.

En France, le salaire reste l’élément essentiel dans la recherche d’un premier emploi pour 72 % des jeunes diplômés français. 44 % ne postuleront pas à une offre d’emploi si le salaire n’est pas mentionné. La tendance est équivalente en Angleterre (46 %) et aux Etats-Unis (43 %).

38 % des jeunes diplômés veulent effectuer un stage ou une alternance après l’obtention de leur diplôme pour rendre leur profil plus attractif. Cela peut être un réel avantage car les spécialistes RH déclarent à 42 % qu’ils attendent un niveau d’expérience entre 1 et 2 ans – incluant l’expérience des stages ou alternance – pour intégrer leurs entreprises. Il en est de même pour 28 % des recruteurs américains.

L’étude 2023 démontre une parfaite adéquation entre les attentes en matière de soft skills de la part des spécialistes RH et celles jugées les plus importantes par les jeunes diplômés français. Les critères les plus importants sont en premier la capacité d’adaptation, en deuxième l’organisation et la gestion du temps, et en troisième la créativité et l’innovation. 

La communication impactante reste la soft skill n°1 des jeunes diplômés américains et britanniques. Ni les jeunes diplômés français, ni les spécialistes RH ne placent cette soft skill dans le top 5.

Plus de la moitié des RH n’apprécient pas que les candidats utilisent ChatGPT ou l’IA pour postuler mais ils ont conscience que cela fait partie des nouvelles tendances. Néanmoins, cette pratique ouvre de nouvelles opportunités tant les améliorations et les use-cases se diversifient : communication candidat et recruteurs, présélection et filtre des CV grâce à l’IA, aide à la rédaction d’offres…

“Les soft skills sont aujourd’hui de plus en plus valorisées par les entreprises dans les processus de recrutement ”, explique Amandine Reitz, DRH EMEA chez iCIMS. “ Mais pour bien les détecter, il est nécessaire de poser les bonnes questions et d’avoir les bonnes solutions pour les évaluer. C’est cela qui fera la différence en termes de recrutements. L’une des bonnes pratiques est aussi de mentionner les soft skills recherchées dès la création de l’offre d’emploi.“

Méthodologie : cette enquête a été commanditée auprès de Censuswide qui a récolté les données de 1 000 jeunes diplômés français entre le 27 avril et le 5 mai 2023. L’étude a été réalisée à partir de l’envoi d’un questionnaire par email. 500 professionnels des RH et du recrutement ont également été interrogés. Censuswide a récolté également des données sociodémographiques comme le genre, l’âge et la région d’habitation. Les données ont été pondérées pour être facilement analysées et plus représentatives.