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Communications RH à l’ère digitale : les décideurs ne sont pas matures

baromètre 2016 de la gouvernance RH
Deloitte et Misceo publient les résultats de leur baromètre 2016 de la gouvernance RH

Deloitte et Misceo publient les résultats de leur baromètre 2016 de la gouvernance RH. Et pour cette 4ème édition,une partie est consacrée à la communication, à l’aune de l’ère digitale.

Pour la première fois dans cette 4ème édition, un pan est consacré à la révolution digitale en matière de communication, « sujet important dans laquelle la fonction RH est appelée à jouer un rôle clé » souligne Philippe Burger, Associé responsable Capital Humain chez Deloitte. Le cabinet relève dans ce domaine l’important manque de maturité, alors que l’usage du numérique a déjà commencé à transformer en profondeur les pratiques en matière de recrutement et de marque employeur, et que la communication interne, qu’elle porte sur les pratiques de rémunération ou le travail collaboratif, a également connu des bouleversements grâce aux réseaux sociaux d’entreprise et outils de dialogue instantané. Or le dialogue avec les parties prenantes, « qui est un moyen privilégié de percevoir les risques et de les anticiper, est encore très peu pratiqué », remarque le cabinet. A une large majorité de 62 %, les répondants s’estiment peu matures.

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Baromètre 2016 de la gouvernance RH

Digital et l’humanisation de la communication

«  Aujourd’hui, le RH, et plus particulièrement le recruteur, est devenu ambassadeur de son entreprise. Il est porteur de messages sur les réseaux sociaux et autres plateformes internet. Le métier de RH a changé, il est aujourd’hui celui qui développe la notoriété de l’entreprise et apporte de la valeur à sa communauté (notamment via les réseaux sociaux). La fonction RH s’est figée dans une communication normative », constate le cabinet pour lequel un des enjeux des RH à l’heure du digital est l’humanisation de sa communication : « Bien que le développement des réseaux sociaux puisse amener à penser que la diffusion des messages soit d’autant plus globalisée, donc moins personnalisée, nous nous rendons compte que les messages portés par la communication RH ciblent des populations bien définies. Celles-ci se retrouvent autour d’un intérêt commun permettant ainsi aux RH de personnaliser les communications et d’humaniser les échanges. Aujourd’hui, le discours d’un RH n’est plus dans l’argumentation, mais dans la narration », conclut le cabinet.

 

*Ce baromètre 2016 de la gouvernance RH s’appuie sur une enquête menée auprès d’un panel de 38 entreprises du CAC 40, du SBF 120 et de sociétés non cotées couvrant l’ensemble des secteurs d’activité. Les répondants sont des PDG, des DRH, et des administrateurs (représentant les salariés, les actionnaires salariés mais aussi des indépendants ou non exécutifs).