Accueil Cybersécurité Capgemini dément être candidat à la reprise de tout ou partie d’Atos

Capgemini dément être candidat à la reprise de tout ou partie d’Atos

Les rumeurs vont bon train sur d’éventuels repreneurs alors qu’Atos a confirmé son intention de se scinder en 2 sociétés afin d’améliorer sa rentabilité. Thales serait sur les rangs pour reprendre son pôle cyber, mais pas son concurrent Capgemini, qui a démenti la rumeur le 1er juillet.

« Compte tenu des rumeurs qui circulent actuellement, Capgemini réaffirme la position déjà exprimée publiquement à l’égard d’Atos, et qui s’applique également à toute entité potentiellement issue du groupe Atos ainsi qu’à ses différentes activités : le Groupe n’a aucune intention d’acquérir ou d’être impliqué dans ces actifs et n’a aucune discussion avec Atos, un tiers ou le gouvernement français à ce sujet ». La direction de Capgemini estime que ces actifs ne sont pas alignés avec sa stratégie et son plan de développement.

La position de la direction de cette SSII a au moins le mérite d’être clair. Plus clair en tout cas que celle de Thales, qui ne dément, ni ne confirme toujours pas la rumeur selon laquelle ce fournisseur pourrait reprendre au moins le pôle cyber d’Atos, avec la bénédiction du Gouvernement…

La SSII Atos a déclaré mi-juin étudier pour mi-2023 une scission en deux sociétés cotées : SpinCo (Evidian) et TFCo (Atos). Rentable, la première combinerait ses expertises IT, Big Data et Sécurité (BDS), contrairement à la seconde, qui regrouperait ses actifs en infogérance des systèmes IT et dans le Bureau de Travail Numérique. La création de SpinCo et de TFCo coûterait 1,4 milliard d’euros à Atos, qui céderait des activités non stratégiques dans SpinCo pour environ 0,7 Md€.

Handicapée par 3 milliards d’euros de pertes en 2021 suite à une importante dépréciation d’actifs, Atos se réorganise du sol au plafond depuis début 2022 pour tenter de renouer avec la rentabilité dès cette année. Rodolphe Belmer, son nouveau directeur général depuis le 1er janvier, a déjoué tous les prognostiques le 14 juin en annonçant son départ, lequel a été suivi par celui de plusieurs cadres d’Atos, dont Stéphane Lhopiteau, son directeur financier (CFO) depuis mai 2022 seulement.