Les deux éditeurs s’allient pour muscler un arsenal destiné à contrer les attaques par ingénierie sociale.
On ne compte plus les campagnes de phishing, les usurpations d’identité et les deepfakes qui ciblent des cadres, des profils à privilèges techniques ou de simples collaborateurs. Ces cyberattaques se multiplient à la faveur de techniques de manipulation très élaborées, exploitées pour obtenir des informations confidentielles.
« Les dirigeants sont 12 fois plus ciblés que les autres par les cybercriminels et 7 sur 10 présentent une exposition à haut risque. Un mot de passe récupéré sur le dark web, un profil mal configuré ou une photo diffusée sans précaution peuvent suffire à déclencher une attaque », souligne Philippe LUC, CEO d’Anozr Way.
Une notation qui tient compte des dimensions techniques et humaines
Pour aider les entreprises à renforcer leur posture de cybersécurité autour des comportements humains, cet éditeur Rennais cartographie les traces numériques à risque et fournit des indicateurs de notation. Il vient de se rapprocher du spécialiste de la cybersécurité Board of Cyber, avec l’objectif d’adresser l’angle mort critique que représentent les failles humaines. Le partenariat repose sur une API qui permet à Board of Cyber de croiser ses indicateurs techniques traditionnels (vulnérabilités réseau, sécurité des messageries, surface d’attaque, etc.) avec des signaux issus du comportement numérique des dirigeants et collaborateurs.
La technologie d’Anozr Way surveille en continu les différentes couches du web afin de détecter les fuites de mots de passe, les informations personnelles mal sécurisées ou les empreintes numériques exploitables. Elle propose ensuite des recommandations personnalisées selon le niveau d’exposition de chaque individu. Avec cette intégration, Board of Cyber veut fournir une notation plus complète et contextualisée, mêlant les dimensions techniques et humaines.