Sous le patronage de l’Association des transporteurs aériens arabes (AACO), SITA et Amadeus unissent leurs expertises pour affiner la mesure des émissions de CO₂ dans l’aérien. L’intérêt est de rendre les données plus fiables et aider passagers comme compagnies à faire des choix durables.
Vers une aviation plus transparente
Présentée lors de la 58ᵉ assemblée générale de l’AACO à Rabat, cette collaboration entre SITA et Amadeus illustre une volonté commune : renforcer la confiance dans la communication environnementale du transport aérien. Les deux acteurs s’attaquent à un défi clé pour le secteur : la disparité des méthodes de calcul des émissions, qui rend aujourd’hui difficile toute comparaison fiable entre compagnies ou itinéraires.
Deux technologies complémentaires
Le partenariat combine les expertises de SITA Eco Mission et Amadeus Travel Impact Suite. La première s’appuie sur les données opérationnelles des vols (performances réelles, consommation de carburant, trajectoires, etc.) pour estimer précisément les émissions. La seconde centralise et harmonise les données carbone issues de multiples sources reconnues (IATA, DEFRA, etc.) pour garantir des indicateurs comparables et vérifiables.
Des données au service de l’action climatique
En croisant leurs plateformes, SITA et Amadeus entendent aider les compagnies aériennes à communiquer plus clairement leurs engagements environnementaux, tout en facilitant la mise en œuvre d’initiatives concrètes : compensation carbone, ajustement des routes, choix de carburants durables, etc. Pour les passagers, cette transparence accrue permettra bientôt de comparer l’empreinte carbone de différents vols directement depuis les outils de réservation.
Un progrès symbolique, à l’heure où la pression réglementaire et les attentes des clients poussent le secteur à passer de la promesse à la preuve.
Un signal fort pour le secteur aérien
Soutenue par l’AACO, cette initiative souligne l’importance de la collaboration intersectorielle face à la complexité des enjeux environnementaux. Elle s’inscrit dans une dynamique déjà observée : la convergence entre technologie, traçabilité et responsabilité comme levier de transformation durable.
