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Accès aux profils des médias sociaux : 7 employés français sur 10 ne contrôle rien

Une enquête montre comment les employés peuvent devenir des passerelles permettant de s’introduire dans des systèmes d’entreprise en raison de leur comportement en ligne… à risque.

Sécurité : le comportement des employés d’entreprise sur leurs smartphones, messagerie et médias sociaux, est dangereux, si l’on en croit une étude menée par Blue Coat en Europe. Dans l’ensemble, 64 % des personnes interrogées affirment être susceptibles d’entrer en contact avec des inconnus sur les médias sociaux, tandis que 69 % confient n’avoir défini aucune stratégie de contrôle des accès à leurs profils sur ces médias.

Les employés anglais et allemands sont un peu plus prudents avec respectivement 54 % et 57 % des employés susceptibles d’entrer en contact avec des inconnus sur les médias sociaux. Concernant la mise en place de stratégie de contrôle des accès à leurs profils, nos voisins font également mieux, si l’on peut dire, que les français avec respectivement 56 % et 60 % n’ayant pas défini de stratégie de contrôle des accès à leurs profils. Ces chiffres devraient néanmoins alerter les responsables informatiques et les dirigeants sur ces risques.

Les femmes plus prudentes que les hommes pour le contrôle d’accès à leur profil…

Les employées utilisant des médias sociaux sont plus nombreuses à avoir effectué des réglages dans les paramètres de confidentialité, limitant ainsi la consultation de leur profil complet aux personnes de leur choix. 36 % des employées françaises déclarent avoir mis en place une stratégie à cet effet contre 27 % de leurs homologues masculins. La différence est encore plus importante chez nos voisins britanniques, où plus de la moitié d’entre elles (52 %) ont procédés à des réglages dans ce sens, contre seulement 36 % des hommes. En Allemagne, l’écart est un peu moins important avec 42 % pour les femmes et 38 % pour les hommes.

Mais moins pour la régénération des mots de passe en ligne

10 % des employées françaises déclarent utiliser le nom de leur animal de compagnie pour réinitialiser leurs mots de passe en ligne, contre seulement 4 % pour les hommes. C’est un phénomène européen : les employées anglaises sont 12 % à utiliser ce type de question, contre 5 % pour les employés anglais. L’Allemagne une fois encore observe la même tendance, même si l’écart est moins important (7 % des femmes contre 4 % des hommes).

Tous les âges commettent des erreurs

La moitié des 18-24 ans (France 50 %, Allemagne 49 % et Royaume-Unis 62 %) prennent de réelles précautions contre les individus cherchant à accéder à leurs données sur des médias sociaux par le biais d’applications mobiles, et vérifient l’identité de tout inconnu avant d’accepter toute demande de contact. En revanche, cette même tranche d’âge a également tendance à partager davantage d’informations professionnelles sur ces supports. À l’opposé, l’enquête révèle que les 45-54 ans (une tranche d’âge comprenant généralement davantage de cadres supérieurs donc davantage susceptibles d’être la cible de cyberattaques) vérifient beaucoup moins les requêtes d’inconnus avant de les accepter (France 34 %, Allemagne 29 % et Royaume-Uni 33 %).

Un manque de formation

Le manque d’informations et de formation serait à l’origine de ces comportements à rsique. Un employé européen sur cinq déclare n’avoir jamais reçu de formation sur la sécurité informatique dans leur entreprise actuelle. En France, 6 % des employés français affirment en profiter de façon régulière.