Accueil Etudes Portrait-robot d’une startup française 

Portrait-robot d’une startup française 

Le syndicat professionnel Numeum dresse le profil type de la startup française : elle emploie 8 collaborateurs, a levé 1 million d’euros et se situe à proximité de Station F, dans le 13e arrondissement de Paris.

Numeum s’est appuyé sur la solution d’IA Motherbase pour étudier un large panel de 17 050 startups identifiées comme actives en France à la fin 2023 pour dresser ce portrait élaboré à partir des chiffres médians. Depuis leur création, ces startups ont levé 46 milliards d’euros, soit en moyenne 9,6 millions d’euros par entreprise qui ont bénéficié d’au moins une levée de fonds.

Startups franciliennes et liées au CAC 40 : plus grandes et plus de capital

Autre levier de croissance, la relation avec les grands donneurs d’ordre, privés ou publics (entreprises du CAC 40, ministères, régions, métropoles, etc.), est une réalité pour près de 4 000 startups. Les startups liées au CAC 40 sont d’ailleurs sont plus établies que la moyenne, étant plus âgées d’un an environ, avec des effectifs de 42 salariés et une levée de fonds de 16 millions d’euros.

Les startups made in France représentent 423 000 emplois, soit une moyenne de 25 salariés par entité. Les startups ont créé 36 000 emplois en 2023.

Près de la moitié des startups géolocalisées par Motherbase (16 972 ) se trouvent en région parisienne. Ces 7 861 entreprises sont plus grandes et ont plus de capital, puisqu’elles réunissent 61 % des salariés et 73 % des levées de fonds. La région francilienne réunit 69 % des jeunes sociétés de la Fintech, 66 % de l’insurtech et même 73 % du luxe. Y sont moins représentées les jeunes pousses de l’industrie 4.0 (20 % des startups françaises), de la greentech (34 %) ou de la biotech (34 %). La région Auvergne-Rhône-Alpes suit de loin l’Ile-de-France, avec 2 226 jeunes pousses. Globalement, dans l’Hexagone, les métropoles captent la très grande majorité des startups. Les secteurs tech les plus représentés dans les régions sont en cohérence avec les domaines d’activités historiques de l’économie traditionnelle (l’aéronautique en Occitanie, l’e-commerce dans les Hauts-de-France ou encore l’industrie en Auvergne-Rhône Alpes).

 

 

Christine Calais