Avec Bastion+, la jeune pousse française Reemo veut dépoussiérer les bastions d’administration classiques. Elle propose une approche unifiée et scalable de la gestion des accès à privilèges, intégrée à sa plateforme de sécurisation des accès distants.
Un bastion nouvelle génération
Reemo, qui s’est fait un nom sur le marché de la sécurisation des accès distants, franchit une nouvelle étape avec le lancement de Bastion+. Cette solution entend dépasser le simple rôle de bastion d’administration pour offrir une vision globale des accès à privilèges, quel que soit le périmètre ou la taille de l’infrastructure. L’éditeur promet une scalabilité illimitée et une application uniforme des politiques de sécurité, que l’entreprise gère quelques dizaines ou plusieurs milliers d’utilisateurs.
Conformité et simplicité en ligne de mire
L’outil consolide la supervision, les logs et l’ensemble des enregistrements dans une console unique. Pour les RSSI et équipes de conformité, Bastion+ veut faciliter les audits tout en réduisant la complexité opérationnelle. « Les entreprises n’ont pas besoin d’un bastion de plus, mais d’une approche qui reste simple et sûre quand l’infrastructure s’étend », résume Yann Fourré, cofondateur de Reemo.
Un positionnement différenciant sur le marché français
Le marché des bastions est marqué par des acteurs établis (Wallix, BeyondTrust, CyberArk), souvent orientés grands comptes. Avec Bastion+, Reemo mise sur une approche intégrée à sa plateforme existante (remote desktop, isolation de navigateur, sécurisation des accès tiers, SI Diffusion Restreinte), et se positionne comme le premier acteur français à regrouper l’ensemble des accès distants dans une seule interface. Cette logique « tout-en-un » pourrait séduire les entreprises qui cherchent à rationaliser leurs outils de sécurité et limiter la multiplication des consoles.