Cybermalveillance.gouv.fr et Microsoft figurent parmi les marques les plus usurpées par les escrocs. Microsoft et Cybermalveillance.gouv.fr et la section de lutte contre la cybercriminalité du Parquet de Paris appellent à se mobiliser contre les arnaques au faux support technique.
“L’arnaque au faux support technique consiste à effrayer les victimes en indiquant un problème technique grave (virus) afin de les pousser à payer pour un dépannage informatique fictif. La technique utilisée par les cybercriminels est l’apparition d’un message d’alerte anxiogène qui semble bloquer l’ordinateur. Les escrocs peuvent également débuter un contact en affichant de faux messages d’erreur sur les sites web que la victime visite, indiquant des numéros de support technique et invitant à les appeler” explique le cybermalveillance.gouv.fr. La victime échange avec un escroc. Ce dernier propose des solutions fictives de dépannage en demandant un règlement unique ou en proposant un abonnement à un faux service.
“Les cybercriminels peuvent aller jusqu’à prendre le contrôle des comptes bancaires en ligne d’une victime. Alors que le préjudice financier pour les victimes s’élevait auparavant à plusieurs centaines d’euros, il peut atteindre jusqu’à plusieurs milliers, voire dizaines de milliers d’euros aujourd’hui”, explique Jérôme Notin, Directeur Général de Cybermalveillance.gouv.fr.
Le Parquet de Paris encourage les victimes à lui adresser directement des lettres-plaintes, afin qu’elles soient prises en compte plus rapidement et donc avec de plus grandes chances de succès. Cybermalveillance.gouv.fr a mis en ligne des recommandations afin que ces lettres-plaintes contiennent toutes les informations utiles à un traitement immédiatement efficace.
“Ce qu’on constate, c’est moins d’attaques portant sur de petits préjudices, mais une sophistication des processus, qui amènent les escrocs à augmenter le montant prélevé à chaque victime individuellement. Paradoxalement, ils jouent sur la peur de perdre ses données personnelles et de se faire pirater. On peut tous devenir victime. C’est pourquoi il est absolument nécessaire de mettre en garde contre ce mode opératoire spécifique“, souligne Johanna Brousse, cheffe de la section de lutte contre la cybercriminalité du Parquet de Paris.