Accueil Cybersécurité Le marché de la vérification d’identité boosté par la malveillance

Le marché de la vérification d’identité boosté par la malveillance

Face à la recrudescence des fraudes, le marché de la vérification d’identité (IDV) s’impose comme un rempart stratégique pour les entreprises.

Selon une étude menée par DocuSign et Entrust auprès de 1 400 sociétés, les incidents d’usurpation d’identité sont en forte hausse. 41 % des organisations interrogées déclarent perdre chaque année plus de 900 000 euros en coûts directs et indirects liés à ces fraudes. Et la menace ne fait que croître, dopée par les progrès rapides de l’IA. Pourtant, certaines entreprises restent frileuses. En France, 56 % redoutent qu’un renforcement de la sécurité ne ruine l’expérience client. Une crainte infondée, selon le rapport : les sociétés ayant déjà adopté des solutions d’IDV se déclarent deux fois plus satisfaites que celles qui ne l’ont pas fait.

Des fraudes qui touchent tout le parcours client

L’usurpation d’identité survient principalement lors des connexions ou des paiements, mais elle peut affecter l’ensemble du parcours client. Les formes les plus répandues sont le vol d’identité, la création frauduleuse de comptes, la falsification de documents numériques et la fraude par rétro-facturation. La méthode d’authentification la plus vulnérable reste l’usage classique du couple identifiant/mot de passe. Pour s’en prémunir, 69 % des entreprises françaises déclarent adapter leurs niveaux d’authentification en fonction du risque ou du type d’interaction client.

L’IDV, un levier de sécurité… et de compétitivité

Loin d’être un simple rempart, l’IDV devient un avantage concurrentiel, martèle DocuSign. Elle permet d’identifier les fraudes plus tôt et plus fréquemment. En France, 28 % des entreprises qui l’utilisent estiment avoir économisé entre 900 000 et 4,5 millions d’euros. À l’échelle mondiale, 63 % des entreprises ayant investi dans l’IDV affirment que cette stratégie a renforcé positivement leur image de marque. Une large majorité (70 %) juge que le recours massif à la technologie est le meilleur moyen de contenir le risque financier associé à la fraude, et 74 % des entreprises interrogées déclarent vouloir renforcer leurs budgets dans ce domaine.