Les États de l’UE accélère leur transition vers la cryptographie post-quantique a annoncé la Commission européenne.
Les menaces de cyberattaques sont très élevées. Les États de l’UE se précipitent à mener un plan de migration vers la cryptographie post-quantique. La Commission européenne et le groupe de coopération NIS ont publié une feuille de route qui prévoit que fin 2026, chaque État membre devra avoir adopté un plan national de migration et lancé des pilotes sur les cas d’usage à risque moyen ou élevé. Fin 2030, toutes les infrastructures critiques européennes devront avoir basculé vers des mécanismes résistants au quantique. Le basculement doit se faire rapidement.
En effet, les données chiffrées aujourd’hui peuvent être dérobées puis décodées par un ordinateur quantique qui devrait arriver sous peu (par exemple, IBM a annoncé cette semaine avoir résolu, la gestion des erreurs, qui est un frein majeur au déploiement de l’ordinateur quantique). “Cette menace peut être contrée par une transition rapide, complète et coordonnée vers la cryptographie post-quantique (PCQ)“.
“À l’aube de l’ère quantique, la cryptographie post-quantique est essentielle pour garantir un niveau élevé de cybersécurité et renforcer nos systèmes contre les menaces futures. La feuille de route de la cryptographie post-quantique fournit une orientation claire pour garantir la sécurité robuste de notre infrastructure numérique“, explique Henna Virkkunen , vice-présidente exécutive chargée de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie.
Le passage à la cryptographie post-quantique est activement demandé à l’ensemble des acteurs publics ou privés depuis juillet 2024. Ces méthodes de chiffrement sont basées sur des problèmes mathématiques complexes que même les ordinateurs quantiques peinent à résoudre. Par ailleurs, des normes du Nist ont été publiés en août dernier pour offrir un cadre stable.