Le coup de filet coordonné par Interpol a également impliqué les entreprises privées de cybersécurité Group-IB, Kaspersky et Trend Micro, qui ont fourni aux autorités des pays “des renseignements essentiels” sur des activités de cybercriminalité “dans toute l’Asie“, précise dans un communiqué l’organisation de coopération policière internationale dont le siège est à Lyon. Dans cette action baptisée “Operation Secure”, “32 suspects liés à des
cyberactivités illégales” ont été arrêtés: 18 au Vietnam, 12 au Sri Lanka et deux à Nauru, ajoute Interpol.
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Plus de 216 000 victimes et victimes potentielles
L’organisation dit avoir recensé “plus de 216 000 victimes et victimes potentielles” de ces réseaux que les autorités des pays impliqués ont pu “informer pour qu’elles puissent prendre des mesures immédiates comme changer de mot de passe, geler leurs comptes ou supprimer les accès non-autorisés” à leurs données.
Le communiqué cite en exemple la police de Hong Kong qui a “analysé plus de 1 700 renseignements fournis par Interpol et identifié 117 serveurs de commandes et de contrôle hébergés par 89 fournisseurs d’accès à Internet, utilisés par les cybercriminels comme des plateformes pour lancer et gérer des campagnes malveillantes, de phishing et d’arnaques diverses en ligne“.