Donald Trump a annoncé un nouveau projet d’intelligence artificielle, Stargate, qui prévoit de mobiliser 500 milliards de dollars d’investissements sur quatre ans pour construire de nouveaux datacenters.
Désormais, le projet Stargate ne sera plus seulement synonyme d’envoyer sur d’autres planètes des équipes menées par Richard Dean Anderson, qui a de toute façon passé l’âge de ces billevesées. Stargate est le nom du nouveau projet d’intelligence artificielle annoncé mardi par Donald Trump. Réunissant Oracle, Softbank et OpenAI, soutenus par le fonds émirati MGX, l’initiative prévoit quelques 500 milliards de dollars d’investissements.
Selon le nouveau président des Etats-Unis, le projet « va bâtir les infrastructures physiques et virtuelles pour porter la prochaine génération d’IA » et permettra la création « quasi-immédiate de 100 000 emplois” aux Etats-Unis. Le patron de SoftBank, Masayoshi Son, a précisé que la coentreprise allait « commencer à déployer immédiatement 100 milliards de dollars », avec l’objectif d’atteindre un total de 500 sur quatre ans.
Passe d’arme entre Musk et Altman
Un investissement qui s’ajoute, à en croire Donald Trump, aux 100 milliards d’investissements déjà annoncés par Softbank, dont le dirigeant souligne que Nvidia participe au projet. Stargate portera principalement, selon Larry Ellison, sur la construction de datacenters. A terme, l’initiative doit fédérer « entreprises du milieu des infrastructures de centres de données, de la fourniture d’énergie à l’immobilier en passant par la construction et l’équipement », selon le communiqué. Sans les sociétés d’Elon Musk.
Le milliardaire s’est fendu de quelques tweets rageurs hier, assurant que les partenaires de la co-entreprise « n’ont pas l’argent » pour la financer à hauteur des promesses de Donald Trump. « SoftBank n’est assuré que de 10 milliards de dollars » ajoute Elon Musk, affirmant tenir ces informations « de bonne source ».
Son meilleur ennemi, Sam Altman, n’a pas tardé à réagir, dénonçant de fausses informations. « J’ai conscience que ce qui est bon pour le pays ne l’est pas toujours pour vos sociétés, mais j’espère que dans votre nouveau rôle, vous donnerez la priorité aux États-Unis » glisse le patron d’OpenAI à son ancien partenaire.