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Dossier spécial Facebook

#94 - 02 novembre 2018
Les secrets de Facebook - Mark Zuckerberg – la biographie
  
 
Nous vous proposons de découvrir des extraits du livre: Mark Zuckerberg – la biographie, par Daniel Ichbiah, Editions de la Martinière.
 
Les confidences de l'employé N°30, Noah Kagan
 

(Extrait du chapitre 10 - Bienvenue dans la matrice)

Au printemps 2004, peu avant l’entrée en fanfare de Google en Bourse, Noah Kagan s’est vu offrir un poste chez ce géant de la recherche. Durant plusieurs jours, il a suivi les tests d’embauche et entretiens maison. On lui a posé des questions du style :
  • Combien y-a-t-il de toilettes sur le continent américain ?
  • Combien de fois par jour les aiguilles d’une horloge se chevauchent-elles ?
  • Pourquoi les couvercles de bouches d’égouts sont-ils ronds ?
  • Combien de balles de golf peut contenir un bus scolaire ?
  • Expliquez ce qu’est une base de données en trois phrases à votre neveu de 8 ans.
 
Noah Kagan a su tirer son épingle du jeu et son embauche a été confirmée. Pourtant, quelques jours plus tard, le recruteur de Google s’est ravisé : « Finalement, vous n’avez pas le job. Bonne chance ! »
 
Dépité, Kagan a cherché un job où il pourrait se rendre utile, disposer d’un revenu confortable mais aussi passer un bon moment. Faute de mieux, il a accepté un job chez Intel où il s’est passablement ennuyé, allant jusqu’à dormir plusieurs heures par jour au bureau !
 
En octobre 2005, en visitant le site Facebook, Noah Kagan remarque la présence d’un lien au bas de la page : ‘nous recherchons un ‘product manager’ (responsable produit)’ - en d’autres termes, une tête pensante qui pourrait aider à intégrer de nouvelles fonctionnalités. Kagan envoie un message sans trop d’espoir.
 
Le site connaît une expansion énorme : en ce mois d’octobre 2005, Facebook dénombre 5 millions d’utilisateurs et recense 50 000 nouveaux abonnés quotidiens. Adam d’Angelo et Dustin Moskovitz se battent comme ils le peuvent pour éviter les pannes informatiques, quitte à veiller tard dans la nuit. Les frais de serveur dépassent à présent les 4 millions de dollars.
 
Pourtant, à cette époque, le phénomène ultra-cool, c’est encore Myspace. Ce site communautaire qui à l’origine s’affichait comme un espace ouvert aux artistes et à leurs œuvres a progressivement muté en réseau de socialisation. Son aura est telle que le magnat de la presse Rupert Murdoch a racheté la franchise pour 580 millions de dollars en juillet 2005. D’abord l’apanage des adolescents, Myspace a progressivement attiré une population plus mûre : sur les 100 millions d’utilisateurs que l’on recensera en 2006, 52% ont plus de 35 ans.

Premier rendez-vous chez Facebook
 
Quand Yahoo proposait de racheter FACEBOOK
 
 (Extrait du chapitre 11)

En ce matin du printemps 2006, Peter Thiel et Jim Breyer ont rendez-vous avec Mark Zuckerberg pour évoquer une nouvelle qui vient de tomber :

Yahoo! propose de racheter Facebook pour 1 milliard de dollars !
 
Comment ne pas avoir le vertige en évoquant un tel montant ? Comment résister à une telle offre ? Facebook n’a encore que deux ans et, même si son revenu annuel avoisine les 20 millions de dollars, elle n’est pas encore bénéficiaire. En ces années pionnières, tout pourrait encore arriver. Le site à la mode, c’est encore Myspace. Par ailleurs, l’application de conversation en ligne MSN Messenger de Microsoft fait ravage auprès des adolescents. Rien n’est joué. Peter Thiel et Jim Breyer sont enclins à pousser un couplet que ne renierait pas Woody Allen :

« Prends l’oseille et tire-toi ! »

Les deux investisseurs savent pourtant que la partie ne sera pas forcément facile. Jusqu’à présent, Zuckerberg a repoussé toutes les avances qui lui étaient ainsi adressées… Un peu plus tôt dans l’année, MTV est montée au créneau, pour la troisième fois consécutive.

Comme l’a confié un cadre maison : « Un jour, en sortant d’une réunion, Zuckerberg m’a montré un document : ‘c’est une offre de rachat venant de Viacom/MTV’. Il l’a collé sur le mur et m’a juste dit ‘on oublie’. Nous ne sommes pas à vendre. C’est hors de question. »

Une rencontre avec Michael J. Wolf, président de MTV a tout de même lieu en janvier. Mark Zuckerberg l’a emmené faire une ballade dans Palo Alto et lui a montré son appartement. Durant le déjeuner qui a suivi. Wolf s’est lâché :

« Nous sommes prêts à payer 800 millions de dollars pour acquérir Facebook. Et presque autant par la suite.»
 
 
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