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Une défaillance technique affecte les bases de données abonnés de nombreux groupes de presse

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Mise à jour – Lire l’enquête: les interrogations autour de l’incident.

Plusieurs groupes de presse dont Le Figaro, Les Échos, Le Point ou Valeurs Actuelles ne peuvent plus gérer leurs abonnements en raison d’un problème informatique chez le prestataire qui héberge leurs bases de données.
Sur les sites de ces journaux, l’onglet « abonnez-vous » renvoyait jeudi 23 juin sur une page d’erreur (site « en maintenance » pour Le Figaro et le Point, « indisponible » pour Les Échos, « erreur de connexion » pour Valeurs Actuelles). Libération, L’Express, Marianne, les groupes Condé Nast (Vogue, GQ) et Infopro (L’Usine Nouvelle) sont également touchés par ce problème repéré par le site du magazine spécialisé En-Contact.

GLI écarte l’attaque informatique

Ces groupes avaient confié la gestion de leurs données abonnés au prestataire GLI situé à Saint-Ouen au nord de Paris, victime d’un problème technique depuis dimanche soir. « Nous avons eu un problème inédit sur une baie de disque. Cet équipement est à cœur ouvert aujourd’hui et nous ne voulons pas le reconnecter sans savoir ce qui s’est passé », a expliqué Gilbert Libermanas, président du groupe GLI, écartant l’éventualité d’une attaque informatique. « Un système de secours est en train d’être mis en place », assure-t-il

« Aucune donnée client n’est perdue, elles sont toutes actives et accessibles », précise-t-il. Les données sont « triplement » sauvegardées, et la plupart des clients stockent leurs propres données sauvegardées sur des serveurs internes, selon le président de GLI, démentant les informations d’En-Contact selon lesquelles des données avaient été perdues définitivement.
« C’est extrêmement handicapant mais on n’a pas tout perdu », a indiqué Francis Morel, directeur du groupe Les Échos. « Les abonnés vont continuer à recevoir leur journal, car on a encore les listings de service de la semaine dernière ». Les Échos ont perdu les bases de données qui permettaient la facturation et l’encaissement, ainsi que les modifications de service, mais pas « définitivement », selon lui. « Rien n’est perdu et nous avons un backup interne », a indiqué de son côté le directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, Yves de Kerdrel.

Après une première réunion mercredi, les éditeurs ont prévu de se retrouver
autour de GLI vendredi pour envisager la suite. Les présidents des Échos et de
GLI assurent que le problème devrait être complètement réglé d’ici un mois.

 

Auteur : La Rédaction avec AFP