Au cours du dernier trimestre 2016, la France s’est positionnée dans le top 5 des pays mondiaux à la source des attaques, fait savoir ThreatMetrix, qui édite une solution cloud permettant d’authentifier les identités numériques et les transactions sur Internet.
Au cours du dernier trimestre 2016, la France s’est positionnée dans le top 5 des pays mondiaux à la source des cyberattaques (1 transaction sur 4 dans le secteur des médias et 1 transaction sur 10 dans le secteur du e-commerce y ont été rejetées), avec la plus forte prévalence d’attaques de fraude à l’identité comparée aux autres économies européennes.
1 million de cyberattaques ciblant des plateformes de prêts en ligne et des services financiers 2.0
Le secteur de la finance a largement capté l’attention du cybercrime mondial en 2016, en particulier les opérations de prêt en ligne – les pirates tentant d’obtenir des prêts en se créant des comptes utilisateurs au moyen d’identités volées. Près d’un million de cyberattaques ciblant des plateformes de prêts en ligne et des services financiers 2.0 auraient conduit à des pertes estimées à plus de 9 milliards d’euros
Outre la France et les Etats-Unis, le Brésil s’est également distingué, suivi par d’autres pays issus d’économies émergentes telles que la Tunisie, l’Ukraine, la Malaisie, le Bangladesh, le Pakistan, la Serbie, le Maroc, la Guadeloupe, le Qatar et Cuba. L’usurpation d’identité est également le principal vecteur d’attaque dans l’ensemble de ces économies.
Les nations les plus belligérantes, comme les Etats-Unis ou la France, ciblent généralement des nations aux économies similaires. Ainsi, la France se cible elle-même ainsi que les Etats-Unis, Le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Autriche. Tandis que les économies émergentes comme le Brésil cible d’autres régions d’Amérique du Sud (Argentine, Colombie par exemple)
“ Si les pays en voie de développement deviennent aujourd’hui des acteurs importants de la fraude en ligne, c’est parce que les identités volées se propagent à travers le monde. Une transaction sur 4 dans notre réseau est transfrontalière » indique Pascal Podvin, vice-président Operations, International & Channel de ThreatMetrix. « Les plus grandes violations de données au niveau international mettent à disposition les précieuses identités volées sur le Dark Web, cette fraction souterraine du Web ouverte à tous les contenus illicites, puis sont commercialisées par des réseaux criminels organisés”.
L’étude « ThreatMetrix Cybercrime Report: Q4 2016 » est basée sur le réseau ThreatMetrix Digital Identity Network qui analyse 20 milliards de transactions par an pour plus de 4 500 clients et 30 000 sites web.
