Après des sites tchèques depuis la semaine dernière, c’était ce vendredi le tour de sites internet officiels roumains, dont ceux du gouvernement, du ministère de la Défense, des chemins de fer et de la police des frontières d’ être victimes de cyberattaques par déni de services (DDoS) revendiquées par le groupe pro-russe. Killnet
L’Agence nationale de cybersécurité roumaine a annoncé ce vendredi ces attaques, produites depuis 4H du matin , dans un communiqué qui indiquait qu’elles étaient été « revendiquées sur Telegram par le groupe de cybercriminalité Killnet et justifiées par le soutien de la Roumanie à l’Ukraine dans conflit militaire avec la Russie ».
L’équivalent roumain de l’Anssi, la National Cybersecurity Directorate (DNSC) , a indiqué avoir identifié des adresses IP impliquées dans l’attaque et a annoncé les publier prochainement.
République tchèque : attaques sur plus d’une semaine visant le ministère de l’Intérieur, les chemins de fer et aéroports.
Le site CT24 de la télévision et de la radio publique de la république techèque avait été attaquées hier 28 avril. La veille, 27 avril, c’était les sites du ministère de l’intérieur , incluant ceux de la police et de la lutte contre l’incendie qui avaient été inaccessibles. Ces attaques font suite à celles de la semaine dernière contre des sites du gouvernement, des chemins de fer et des aéroports, attaques revendiqués par le groupe de hackers Killnet.
Des attaques émanant du même groupe ont également visé ces dernières semaines des sites institutionnels aux Etats-Unis, en Estonie, Pologne, ou encore celui de l’Otan.
Les Etats-Unis et quatre autres pays occidentaux formant l’alliance dite des « Five Eyes » ont prévenu la semaine dernière que leurs services de renseignement disposaient d’informations selon lesquelles la Russie s’apprêtait à lancer des cyberattaques massives contre les alliés de l’Ukraine.
