Le télétravail devient un critère décisif dans la carrière professionnelle des Français. Ils sont 67 % à l’affirmer aujourd’hui.
Alors que les règles de la mise en œuvre du télétravail ont été assouplies en France en septembre 2017, les Français apparaissent comme étant parmi les plus grands amateurs de télétravail. Dans une étude mondiale de LogMeIn*, éditeur de solutions de collaboration, ils déclarent à 67 % qu’ils choisiraient une offre d’emploi avec ce critère plutôt qu’une autre ne proposant pas de travail à distance. En Europe, ils partagent cette conception du travail avec les allemands, qui sont 64 % à plébisciter cette option. Au Royaume-Uni, ils ne sont que 4 sur 10. Sur les autres pays analysés (États-Unis, Inde, Australie et Nouvelle-Zélande), la Nouvelle-Zélande est la seule à préférer le travail à distance.
Pour les Français, le télétravail est motivé par la pénibilité des temps de trajet pour se rendre au bureau (58 %), une amélioration de la vie de famille, du stress en moins et une meilleure productivité. Ils sont même 65 % à penser qu’offrir la possibilité de travailler à distance est important pour l’avenir commercial de leur entreprise.
Le télétravail plutôt qu’un meilleur salaire ?
« Nous assistons à une prise de conscience générale à travers le monde. Que nous interrogions des salariés en Europe, en Amérique ou en Asie, tous partagent l’idée que le télétravail leur fait gagner en productivité et en temps. Mais ce qui ressort de cette étude est la part de bonheur personnel que peut procurer le télétravail. On assiste aussi au scénario où certains candidats à un poste optent pour celui qui inclut des options comme le télétravail sur leur contrat plutôt qu’un meilleur salaire sans travail à distance », précise Richard Conway, Enterprise Field Sales EMEA chez LogMeIn.
*Etude menée par OnePol auprès de 3 000 salariés via la solution GoToMeeting.
