L’éditeur finlandais, qui a ouvert sa filiale dans l’Hexagone depuis un an, compte sur une nouvelle technologie de gestion des métadonnées pour agiter le marché de l’ECM.
Alors que l’Etat lance un plan pour l’intelligence artificielle, l’IA n’a rien d’un terme cosmétique pour M-Files : c’est une approche qui ouvre des perspectives nouvelles et concrètes sur la gestion de contenu dans l’entreprise. La société finlandaise, qui compte près de 400 collaborateurs venus en partie de l’ex fleuron Nokia, aiguillonne le secteur de l’ECM, en particulier depuis qu’elle a racheté au mois d’août 2017 la société canadienne Apprento, spécialiste des technologies d’intelligence artificielle et de traitement automatique du langage naturel, et qu’elle a conclu un partenariat avec le spécialiste de la capture des données Aabby. Ces deux éléments ont permis à l’éditeur de franchir un nouveau pas dans l’automatisation et la simplification de la gestion de l’information et des processus qui y sont liés, et de mettre sur le marché une version très améliorée de son offre.
Une solution agnostique qui unifie l’accès à l’information de l’entreprise
« La version 2018 de M-Files s’adosse sur la technologie IML (Intelligent Metadata Layer) qui extrapole tout l’atout des métadonnées que M-Files met en avant depuis des années, et qui apporte du dynamisme à l’information. L’apport d’IML, c’est l’extrapolation de cette valeur ajoutée à des données qui sont externes à M-Files, localisées dans d’autres référentiels comme SharePoint, un dossier Windows ou un autre ECM, et cela sans nécessiter une migration de ce qui existe dans ces différents conteneurs », expliquait Stéphane Mellier, le responsable de la filiale française de M-Files, sur le stand de l’éditeur au salon Documation. Une fois les connexions créées entre les métadonnées et les référentiels externes, l’information, où qu’elle soit, est immédiatement accessible via les interfaces de M-Files. L’IA injectée dans la version 2018 facilite en outre l’analyse en classifiant et en balisant automatiquement les documents et les données. Elle optimise aussi le classement grâce à une suggestion automatique de métadonnées, en examinant les documents et autres contenus non structurés par le biais de traitements et de compréhension du langage et d’analyses d’images.
Le middle market en ligne de mire
Principalement vendue en direct mais aussi disponible auprès de certains partenaires de l’éditeur, M-Files vise essentiellement les PME et les ETI. Jusqu’en mars 2017, le distributeur StreamDesign assurait la présence de la solution en France. Dans le cadre de sa stratégie d’expansion européenne, le finlandais a fait l’acquisition de ce VAR, dirigé alors par Stéphane Mellier. « Le rachat de StreamDesign par M-Files s’est accompagné d’une mise à disposition de moyens conséquents qui ont permis notamment de nouveaux recrutements, dont celui de Stefan Recher, notre vice-président ventes Europe continentale. L’équipe française est constituée aujourd’hui de 12 personnes, nous devrions être 15 d’ici la fin de l’année. Une dynamique s’est créée, avec des résultats concrets : en décembre dernier nous avons réalisé notre meilleur trimestre, soit plusieurs centaines de pourcentages de croissance en comparaison du même trimestre en 2016 », indique Stéphane Mellier.
