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Le Top 250 des éditeurs de logiciels français dévoilé

Ce mardi 16 octobre, l’association professionnelle Syntec Numérique et le cabinet EY ont dévoilé le Top 250 des éditeurs de logiciels français. Une 8ème édition qui marque  une nouvelle fois la force de frappe de la filière.

« 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires, c’est un record à l’échelle de l’étude« , explique Jean-Christophe Pernet, associé chez EY, qui présentait l’étude dans un salon du restaurant Drouand à Paris. Un chiffre d’affaires cumulé qui a doublé depuis 2010, et qui a grossi de 12 % cette année sur le panel interrogé (341 entreprises). « Plutôt pas mal« , se réjouit Gilles Mezari, co-président du collège Editeurs du Syntec Numérique.

Les petits acteurs sont également dynamiques

Bien entendu, le poids des trois gros éditeurs, à savoir Dassault Systèmes, Criteo et Ubisoft, pèse lourd, mais Jean-Christophe Pernet fait remarquer que les petits acteurs font également « preuve de vitalité« , avec 48 % de croissance chez ceux qui ont un CA de moins de 5 millions d’euros. 17 % des éditeurs réalisent plus de 50 millions d’euros de CA avec une capacité à aller à l’international, et 81 % des éditeurs sont rentables. Autre élément à remarquer  : 31 % du CA global est réalisé en SaaS aujourd’hui (contre 26 % en 2015). « Le SaaS est d’ailleurs la priorité numéro 1 d’investissement pour les éditeurs« , fait remarquer le responsable. Pour Jean-Christophe Pernet, les acteurs capables de franchir les 10 et 50 millions  d’euros de CA émergent. Une tendance qui permet d’espérer « la montée en puissance de nouveaux champions nationaux« .

La filière créatrice d’emplois

En matière de R&D, « les voyants sont au vert« . Et le CIR (Crédit Impôt Recherche) est d’ailleurs utilisé par 82 % des répondants. Toujours côté bonne nouvelle, la filière crée aussi des emplois. En R&D notamment, les éditeurs continuant de concentrer leurs activités en France. Globalement, entre 2015 et 2017, les effectifs ont augmenté de 16 % sur l’ensemble du panel, soit près de 25 000 emplois créés. 10 000 ont été créés en deux ans chez « les seuls pure players« .

Reste des difficultés de recrutement, auxquels sont confrontés 84 % des sondés, un chiffre à la hausse. Autre challenge : l’internationalisation des éditeurs, même si pour la première fois dans ce Top 250, les éditeurs ont réalisé plus de 55 % du chiffre d’affaires total du panel hors de France. Un chiffre à nuancer, car il est avant tout porté par les acteurs réalisant plus de 100 millions de CA (74 % du panel).

Les 10 premiers éditeurs de logiciels français

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