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Emmanuel Macron à VivaTech : « Tout le monde est bienvenu pour faire des affaires »

Le Hall 1 de VivaTech. Photo J. Paoli pour Solutions Numériques

« Tout le monde est bienvenu pour faire des affaires et créer des emplois en France », a déclaré jeudi Emmanuel Macron à l’ouverture du salon international des startups VivaTech à Paris.

Il a participé à un échange de questions-réponses avec des responsables de cinq startups, avant de rencontrer le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui intervient dans ce salon comme la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager.

VivaTech : intervention de Justin Trudeau
L’intervention de Justin Trudeau le matin du 16 mai retransmis en direct sur grand écran. Photo J. Paoli pour Solutions Numériques

Jack Ma, le patron du groupe chinois de commerce en ligne Alibaba, la PDG du groupe informatique américain IBM, Ginni Rometty, le fondateur de Wikipédia. Jimmy Wales, le vice-président du géant chinois des télécoms Huawei, Ken Hu, le PDG du groupe japonais Rakuten, Mickey Mikitani, ou encore Yong Sohn, président du coréen Samsung avaient également répondu présents.

Capital humain et financier, clés de la réussite

Le chef de l’Etat a commencé par le stand de BPIFrance, la filiale de la Caisse des dépôts chargée du financement de l’innovation. « C’est le capital humain et le capital financier qui sont la clé de cette réussite« , a-t-il dit.  « Par l’innovation, on peut à la fois réduire nos émissions et redonner de la biodiversité« , a ensuite ajouté Emmanuel Macron, à 10 jours des élections européennes, pour lesquelles l’écologie figure en première place du programme macroniste.
« S’il n y a pas une Europe forte on n’a pas la possibilité d’avoir un marché domestique fort, y compris en France« . Selon lui, il faut parler de « ce que l’Europe apporte à nos agriculteurs ». « L’Europe elle protège, elle est notre accélérateur« , a-t-il plaidé.
Bpifrance joue un rôle considérable pour leur apporter les premiers fonds. En 2018, elle a investi 328 millions d’euros dans le capital de jeunes pousses. Elle constitue même le premier investisseur direct dans les startups, devant Kima, le fonds de Xavier Niel, le fondateur de Free. La France boucle beaucoup de levées de fonds, mais les montants des opérations restent en général plus petits qu’en Allemagne et qu’au Royaume-Uni.
Selon le baromètre EY, les levées de fonds supérieures à 50 millions d’euros représentaient seulement 749 millions d’euros cumulés en France l’année dernière, contre plus du double en Allemagne, et plus du triple au Royaume-Uni. 

 

Auteur : La Rédaction avec AFP