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Sammy Zoghlami, Country manager de NutanixFrance

«Le marché des clusters est prêt à basculer»

Sammy Zoghlami, Country manager de NutanixFrance, croit au pilotage unifié de l'infrastructure. Conscient des VMet de l'usage des données, le cluster virtualisé facilite l'exploitationcontinue.

> Qu'est-ce qui vous distingue desarchitectures convergentes d'acteurs généralistes ?

• Selon leur héritage et leurs acquisitions,Dell, HP et IBM fonctionnent en Business Units, sans véritable produitconvergent. Ils implémentent une couche logicielle au-dessusd'équipements hétérogènes, pour donner l'impression que tout fonctionnede façon unique. Les demandes d'infrastructures convergentes visent àsimplifier l'administration globale ; elles se multiplient depuis 18mois dans le secteur public, les banques, l'industrie, les grandscomptes et les PME. Le marché des clusters est prêt à basculer pourfiabiliser l'infrastructure. Sur un cluster virtualisé Nutanix, tout estréuni dans un seul produit au pilotage unifié, fourni par un seullogiciel. Ce programme est conscient des machines virtuelles et de leurusage des données.

> Comment cette solution a-t-elle été conçue?

• Nutanix est parti d'une feuille blanche pourdévelopper un logiciel repositionnant les données au plus proche de lacarte mère où s'exécute la VM ayant besoin de ces informations. Ladistribution des data s'effectue en local, des réplicas étant diffusésdans la grille à la façon d'Hadoop plutôt qu'en mode RAID. Cela permetde retrouver la donnée à tout moment. Notre sauce secrète est comparableà celle d'Amazon, Google ou Facebook, ces géants du Cloud cherchant àexploiter tous les nœuds de leurs propres datacenters. Notre cœur decible est l'environnement x86 virtualisé, sous VMware ou KVM, dont onréutilise le stockage Ethernet. A chaque VM ajoutée, on augmente lacapacité du cluster. Grâce aux réplicas, entre deux ou trois sites selonles liens étendus, on peut perdre un nœud, sans perte de production. LesMéta Data sont répliquées trois fois dans notre cluster. En pratique,nos clients les scindent par destination : une ferme Nutanix soutiendra25 à 30 serveurs et une autre couvrira 70 à 75 postes de travailvirtualisés, par exemple. Ils peuvent gérer plus de 10 000 VM s'ils lesouhaitent, par adjonction de nœuds.

 
Chez Eaton, l'onduleursuit le mouvement

La protection électrique se fond, à son tour,dans les environnements virtualisés. Le groupe Eaton avance son modèleEaton 5P, un nouvel onduleur haut rendement. Son format convient auxunités convergentes serveurs, commutateurs et équipements de stockage dedonnées qu'il protège des incidents électriques. Disponible dans unegamme de puissance de 650 à 1550 VA, l'Eaton 5P retient la technologieline interactive. Son logiciel Intelligent, Power, simplifie la gestionde l'énergie grâce à une interface graphique intuitive, avec mesure deconsommation intégrée et sortie sinusoïdale pure. Il complète la récentegamme d'onduleurs 5PX, couvrant des besoins de 650 VA à 3 kVA.

> La nouvelle gamme d'onduleurs EATON

«Nos clients veulent une plateforme infinie»

Ingénieur Technique chez NFrance, Joris Dedieunote une transformation des attentes depuis quelques mois qui encouragel'hyper-convergence : «Nous évoluons dans un marché très concurrentiel.Depuis cette année, la migration des serveurs dédiés vers desplateformes virtualisées devient très nette. Les offres mutualisées sonten fin de vie chez nous ; les gros serveurs mutualisés et dédiésconvergent vers des machines virtuelles. C'est une tendance très marquéequi devrait s'accélérer dans les mois à venir. La VM sera la norme et leserveur dédié et mutualisé, l'exception. Nos clients ne veulent plusentendre parler de processeurs multi-cœurs ni de cadence d'horloge ni devolumes de mémoire RAM. Ils veulent une plateforme infinie. C'est-à-direune machine extensible et hautement disponible. Et, souvent, il est horsde question de partager une machine mutualisée. Le Cloud mutualiséconvient aux PME qui remplacent d'anciens serveurs dédiés. Noussouhaitons favoriser cette tendance pour des raisons d'efficacitéénergétique. La différence se fera entre les acteurs qui s'en sortirontbien et les autres».