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Spams : la Chine championne du monde

La Chine met dorénavant le plus de spams, détrônant les Etats-Unis de la première position qu’ils détenaient jusqu’alors. Mais c’est la Corée du Sud qui envoie le plus de spams par personne.

Chaque trimestre, Sophos mesure le volume de spam envoyé dans le monde et publie le résultat des douze pays en ayant émis le plus. Ce qu’il faut retenir des résultats du 4eme trimestre 2014 ? La poussée du spam issu de Chine, qui détrône les Etats-Unis de la première position qu’ils détenaient jusqu’alors. 1 spam sur 6 vient dorénavant de la Chine.

La France n’apparaît pas dans ce tableau, car elle n’occupe que la quatorzième place avec 1,6 % du spam émis au niveau mondial. Cela est une bonne nouvelle car ce classement ne reflète pas tant l’activité des créateurs de spam dans le pays, que la taille, l’infrastructure réseaux et surtout l’état de sécurité de son parc informatique. En effet, les créateurs de spam agissent très largement par l’intermédiaire de botnets, réseaux de systèmes piratés sous leur contrôle, qui relaient leur spam. Les grands pays ayant un parc informatique important et des infrastructures réseaux développées occupent donc naturellement de ce fait des places élevées. Le seul moyen pour eux de descendre dans le classement est alors d’améliorer la sécurité de leur environnement.

Emission de spam par personne : la Corée du Sud dans le collimateur

En termes de spams émis par individu, c’est la Corée du Sud qui détient la pole position, contre la quatrième par rapport au troisième trimestre 2014. Comparée aux Etats-Unis, elle en envoie 5,1 par personne. Les violations de données ont été si vaste en Corée du Sud que le gouvernement a même envisagé en octobre 2014 la refonte de son système national d'identification, et de délivrer à chacun un nouveau numéro ID. Selon l’Associated Press, une série d’attaques auraient en effet laissés 80 % de la population à la merci des hackers. Le système d'identification du pays, mis en place en 1968, est à la base de la vie quotidienne des sud-coréens qui s’en servent pour profiter des services gouvernementaux, obtenir un emploi et même acheter des cigarettes. Or les ID, basé sur la date et le lieu de naissance ou encore le sexe, sont particulièrement faciles à craquer…