Accueil Cybersécurité Smarphones et tablettes Android : hausse de 40 % des cyberattaques

Smarphones et tablettes Android : hausse de 40 % des cyberattaques

Huawei Ascend G510

Une nouvelle enquête menée par Avast révèle que

Les cyberattaques à l’encontre des smartphones et tablettes Android ont connu une hausse d’environ 40 % par rapport au deuxième trimestre de l’année dernière, selon Avast.

Les cyberattaques mobiles connaissent une forte hausse, soutient Gagan Singh, directeur général de la section mobile et IoT chez le spécialiste en sécurité Avast. « Les cibles privilégiées sont les données personnelles et la vie privée des utilisateurs », précise-t-il.  L’enquête menée par l’éditeur révèle une hausse de l’ordre de 40 % des cyberattaques mobiles, passant de 1,2 million à 1,7 million par mois. Les analystes ont identifié une moyenne de 788 variations de virus par mois, soit 22,2 % de plus par rapport au deuxième trimestre de 2016.

Etude Avast menaces Android
Nombre d’attaques mobiles sur Android au deuxième trimestre 2017. Source Avast

Les résultats de l’étude montrent également que les trois principales menaces mobiles ont pour but d’espionner et de subtiliser des informations personnelles, et d’inonder les utilisateurs de publicités, même en dehors de l’application.
Ainsi les rooters, qui représentent (22,80 % des menaces) tentent d’obtenir un accès root au smartphone, par simple demande au téléphone ou au moyen d’un piratage, afin de prendre le contrôle de l’appareil pour espionner l’utilisateur et récolter ses informations.

Les downloaders, ou droppers (22,76 %) utilisent des méthodes d’ingénierie sociale pour piéger les victimes, et les inciter à installer des applications malveillantes. Les droppers ont également pour caractéristique d’afficher des publicités en plein écran, même en dehors de l’application. Ces publicités ne sont pas seulement pénibles, elles sont bien souvent liées à des sites douteux. Enfin, dans une moindre mesure (6,97%), les applications trompeuses forment la troisième menace principale en se faisant passer pour de véritables applis afin d’engendrer des téléchargements et d’exposer les utilisateurs à des publicités.